Cahier de l’entrée Travailler / Entreprendre
A-NOTRE INDIGNATION
a- La situation de désespérance des jeunes des pays du sud, en particulier des pays d’Afrique noire, en situation de grande précarité, diplômés et non diplômés. Situations à risques majeurs pour leurs pays (déstabilisation socio-politique ,économique et culturelle) et à l’international (déstabilisation sociale), aggravées par les projections démographiques qui annoncent un doublement de la population sur le continent africain sur les 40 années à venir.
b- la sous capacité technique et organisationnelle des collectivités territoriales du sud pour impulser et pérenniser sur le moyen terme les dynamiques locales de développement porteuses d’intégration sociale et économique des jeunes aussi bien en territoire rural, qu’en territoire urbain – univers n’obéissant pas aux mêmes problématiques de développement local et d’implication des interlocuteurs de proximité.
c- La persistance sous des formes plus « soft », de modes de pensée et de modèles de développement privilégiant encore l’assistanat et la dépendance. L’efficacité relative des politiques et des actions de coopération bilatérale et décentralisée, engagées depuis plusieurs décennies, dispersées, et disparates, obéissant plus à des logiques bureaucratiques qu’à celles souhaitées par les acteurs et les partenaires du développement local en territoire. Ce sont des freins à l’engagement opérant des interlocuteurs et des acteurs des territoires aussi bien au nord, qu’au sud
Rencontres en France et à Bruxelles pour constituer le tour de table des membres du GIE avec RAFPRO et PFS CI (tournée - colloque -..)
Mobilisation des instances Afriacaines via le RAFPRO et PFSCI dans le cadre de l’UEMOA - avec Chantier école(représentatifs des réseaux de l’IAE) et le LABO pour l’ESS et FCGLU
Mobilisation des finaceurs autour d’un projet d’ampleur sous régionale en partenarit avec l’UEMOA
Implication des collectivités territoriales ( Régions + Conseil Gétarux + Communers importantes) notamment françaises (ARF) mais pas seulement (UE)
implication des ministérees des affaires étrangéres (AFD) et deu ministére de l’interieur (codéveloppement et immigration)
coopération avec d’autres organismes et associations (ONG + …)
Standards PFS/IAE (hors coût d’implantation variable d’un territoire à l’autre) sur un an :
acceuil: 1000 jeunes
orientation 420 ont un parojetsz et un parcours validés
accompagnement des parcours d’insertion suivant les démarches proposées par l’Offre de services d’accompagnement:
800 jeunes accueillis
420 jeunes orientés: Projets + Parcours
Accompagnement: 250 jeunes qualifiés(emplois salariés) + 150 Projets entreprenariat= 400 jeunes et femmes insérés dans le tissu économique local
Estimation économique de l’accompagnement du parcours et du projet par jeune orienté dans le dispositif et insertion dans le tissu économique local : 800 Euros (fonctionnement du dispositif inclus)
Accompagnement des territoires dans la réalisation de leurs projets d’implantation: 50 000 Euros
Les conditions socio-politiques, économiques, démographique sont suffisamment explicites aujourd’hui (enjeux - risques et urgences) pour donner du poids et de la crédibilité à cette initiative innovante, expérimentée ert validée sur son terrain d’application et qui est porteuses de réponses opérantes combinant : développement locale + développement de l’ESS + Insertion des jeunes par l’économique
LE PROJET : Accompagnement du déploiement des dispositifs d’insertion dans les pays de l’UEMOA dans le cadre de l’ESS: une thématique forte de coopération décentralisée (inter collectivités et inter région) en France et sur l’Europe (synergie avec l’UE )
a) Finalité : Accompagnement des collectivités territoriales des pays de l’UEMOA à l’extension et à la pérennité de dispositifs PFS/IAE
L’accompagnement du déploiement de telles approches place les partenaires impliqués, au cœur des enjeux sociaux et économiques des territoires, permettant ainsi de développer la coopération nord –sud de partenaires souhaitée par tous
b- Objectifs principaux
(i) Dans le cadre de la gouvernance locale (collectivités territoriales des pays)
Renforcement de capacité organisationnelle des territoires sur trois champs:
la mise en place de l’ESS comme une composante économique à part entière en rapport avec le secteur informel
les dynamiques de créations d’activités et d’emplois (structuration de filières porteuses - Groupements professionnels - Aménagement local et amélioration du cadre de vie
la consolidation de l’offre de services d’accompagnement de la mise en activités des jeunes : orientation, professionnalisation des porteurs de projets d’insertion vers l’emploi salarié et la création d’activités, accès au financement des projets d’entreprenariat et implantation et concertation et engagement des décideurs politiques, des acteurs économiques, des jeunes (hommes et femmes) en tant qu’acteurs économiques potentiels, des organismes d’appui et de financement locaux et nationaux
Organisation de la réciprocité active nord / sud (effets de retour)
(ii) Au niveau de la sous région (UEMOA)
contribution au programme régional d’appropriation et d’appui au développement de l’IAE et de l’ESS dans les économies locales,
contribution au développement de filières professionnelles régionales en termes de complémentarités et solidarités entre les pays: transports, énergie, gestion de l’eau, santé, agriculture,
initiation et organisation des solidarités et des partenariats et de la réciprocité nord/sud.
Un dispositif validé - en potentialité d’extension sur la sous région (avec quelques aménagements)
(i) Des résultats à ce jour en Côte d’Ivoire sur les sept territoires d’expérimentation :
a- 7000 jeunes engagés dans des projets et des parcours laguement aboutis
b- Sept collectives locales ont intégrées cette dynamique dans le cadre de leur gouvernance locale et en potentialité de poursuivre la dynamique de tout en conférant au dispositif un statut d’association
(ii) Une potentialité importante de déploiement dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, favorisant une ouverture large à la coopération décentralisée:
a- la Côte d’Ivoire vise le renforcement des capacités des (PFS/IAE) implantées et leur doublement
b- une première extension engagée par le Mali pour l’implantation de (PFS/IAE) dans cinq régions, avec trois objectifs: (i) renforcer les secteurs professionnels, (ii) insérer les jeunes (qualification et entreprenariat) sur les axes du développement local,(iii) impliquer la diaspora - d’autres pays manifestent leur intérêt: Togo, Burkina-Fasso, Bénin, Guinée, Tchad;
c) les ministres de l’emploi de l’Union Economique et Monétaire de l’Ouest Africain (UEMOA), retiennent la pertinence de ce dispositif et marquent leur intérêt à son déploiement dans les pays de la sous région (déclaration de Dakar/ 2009) ;
d- le Réseau Africain de Financement de la Formation professionnelle (RAFPRO) qui rassemble une dizaine de fonds nationaux (formation professionnelle et apprentissage), est positionné comme opérateur du déploiement du dispositif dans la sous région, avec le concours de l’association PFS.CI comme faîtière de référence, pour l‘animation du réseau des PFS /IAE labellisées (déclaration de Cotonou 2009)
Le FCGLU en position d’engagempent d’un proojet de démultiplication sur 50 villes en Afrique ( déclaration d’AFRICITES - dec .2009 à Marrakech)
A- En territoire
(i) Un Comité local d’insertion des jeunes par l’économique qui détermine les orientations d’IAE - arrête leplan local d’inserton (offre d’insertion à destination des jeunes) et pilote sa réalisation: 12 à 15 membres volontaires représentatifs des collectivités territoriales, des acteurs économiques, des organismes d’appui, de a société civile
(ii) Une équipe réduite d’animateurs, professionnalisés PFS, en interface avec l’ensemble des acteurs, interlocuteurs et partenaires, assure la réalisation du plan d’insertion via l’offre d’accompagnement des jeunes orientés dans le dispositif - en mobilisat les prestataires de services locaux sélectionnés et préparés
(iii) un pôle de multifiancement qui coordonne l’ensemble des financeurs en accord avec un protoloe de financement convenu aussi bien pour le fonctionnement - les mesures d’accaompagnement des parcours et les préts de financement des projets de créations d’activittés:
Constitution d’une « Plateforme d’appui au développement de l’IAE et à l’ESS » ouvert aux pays du sud : proposition suite à l’atelier organisé sur la thématique de l’international aux Assises des Chantiers Ecoles - à Nantes en mars 2010
(i) Initiative portée par l’association nationale des Chantiers Ecole
en synergie avec les réseaux nationaux de l’ESS et de l’IAE
en partenarial avec le RAFPRO et la PFS.CI intéressés à établir des partenariats avec l’association des Chantiers écoles - dans le cadre du déploiement du dispositif dans les pays de la sous région de l’UEMOA - dans le cadre précisé ci-dessus.
(ii) Définition
Mission générale : constituer «un point focal en interface » avec les réseaux de l’IAE et de l’ESS en France , en Europe et en Amérique latine en terme de coordination de projets d’appui au développement du dispositif PFS/IAE dans les pays de l’UEMOA ainsi qu’avec les collectivités territoriales du nord et du sud : la forme institutionnelle, le cadre d’organisation et de financement restent à préciser s’inscrit en premiére hypothése dans celui d’un groupement d’interet génaralo pour le développement de l’ESS et de l’IAE en Afrique(association). L’initiation du projet étant assurée à partir de Chantier école
(ii) Partenariat : entre le réseau des Chantiers Ecole - le RAFPRO (représentant des Fonds de Formation professionnelle nationaux africains) et l’association de la PFS.CI sur quatre objectifs :
promotion, coordination et développement de l’ESS et l’IAE
mise en place l’expertise nécessaire, dans les pays volontaires, à partir des adhérents du RAFPRO pour soutenir les collectivités territoriales et les acteurs des tissus socio- économiques locaux dans la promotion et la mise en œuvre de l’ESS et de l’IAE
accompagnement dans ce cadre des partenariats et coopérations entre les collectivités du nord et du sud, les opérateurs économiques à divers titres : coopération décentralisée, accords de co-développement, de soutraitance, voire de cotraitance, échanges de jeunes..
capitalisation et valorisation des acquis d’expérience dans le cadre des réseaux nationaux et internationaux de l’ESS et de l’IAE et initiation de travaux de type « recherche action
Une équipe minimale de coordinnation à partir de Chyantier Ecole - avec des personnes dédiées des organismes et institutions parteaires et membres du GIE
Un budget pour les trois premiéres années: pourcentage des projets et des opérations montées + cotisations des membres et des instances nationales et européennes + dons d’organismes de type fondations et autres : objectif d’auto-financement assuré à ce terme
A- Sur un territoire d’implantation du disposisitif d’insertiuon PFS/IAE
les collectivités territoriales
les acteurs économiques locaux et les chambres consulaires
la société civile
les financeurs locaux, nationaux (dont la microfinance) et les bailleurs (publics et privés)
les associations de jeunes (hommes et femmes)
les organismes nationaux et locaux d’appui
les organisations de chefferire (gestion de la terre)
les organismes publics et privés de prestations de services
+ une équipe d’animation et de coiordiantion en interfaces avec les²prestatires de swervices, les organismes d’appui et de fiancement, les acteurs économiques
B- Au niveau national
(i) le comité national de développement de l’IAE cpnstitué des instances et organismes nationaux directement concernés dans le cadre d’un protocole d’accord et de coopération auquel ils adhérent
(ii) une équipe nationale en charge du développement et de l’optimisation des implantations de PFS/IAE en territoire d’appui (animation d’un réseau national (ESS/IAE)
Un protocole entre:
ASSOCIATION des CHANTIER ECOLE (représentant des réseaux de l’IAE)
RESEAU AFRICAIN DES FONDS DE FINANCEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE (RAFPRO)
PLATEFORME DE SERVICES COTE D’IVOIRE (PFS CI) ((initiatrice du dispositif en Côte d’Ivoire)
UEMOA
référence à un courrier d’intension entre les présidents des de ces organismes dans le cadre d’un projet d’extension porté par l’UEMOA,
avec la contribution des régions, de l’AFD (France), de l’UE et la FCGLU (entre autres)
le dossier parle de lui-même
reportage et interwiew : presse et télévision nationale. tel que RFI, A2 .
LA PREUVE
1- Une problématique alternative de développement
a- La notion de projet de co-développement nord / sud sous la forme de partenariats croisés de territoires à territoires, constitue un paradigme de renouvellement des modes de coopération, dans la mesure où ils s’inscrivent dans des dynamiques de développement à ancrage territorial, construites sur la notion de responsabilité et d’engagements partagés, respectueuses des identités de chacun et valorisantes des potentialités des partenaires.
b- Le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans les pays du sud, constitue une orientation privilégiée à plusieurs titres :
(i) Articulée au développement local, elle est à la taille des interlocuteurs politiques et économiques locaux (collectivités territoriales / artisanat , PME/PMI), et de l’expérience des territoires au nord aussi bien au nord,
(ii) Elle vise la réduction de la pauvreté, en aidant le secteur informel (plus de 70 % de l’économie locale) à s’inscrire dans des logiques plus directes de développement socio-économique local et de productions de richesses pour les acteurs économiques des territoires, sous trois conditions principales:
les orientations de développement couvrent les facteurs constitutifs du développement local : filières économiques courtes notamment agricoles – groupements d’artisans (services) – aménagement local et amélioration du cade de vie,
la valorisation des potentialisés, talents, ressources, compétences des territoires sous formes de projets locaux de développement,
la mobilisation en cohérence des acteurs, des partenaires et décideurs locaux.
c- Elle constitue un terrain favorable pour l’insertion des jeunes (hommes et femmes) par l’activité économique dans les territoires :
accompagnement à la professionnalisation vers les emplois salariés, mais surtout à la création d’activés sous formes de groupements et de coopératives (c’est sous cet angle que l’ESS prend toute sa dimension),
expression de « la solidarité et responsabilité citoyenne » et de la « réciprocité » entre les décideurs et interlocuteurs et les financeurs du nord et du sud (échanges, transferts, apports réciproques, adaptation aux contextes, valorisation des savoirs faire respectifs).
d- Une double exigence à tenir
l’IAE : une composante majeure, productive de la dynamique socioéconomique à engager sur un territoire dans un contexte d’ESS
le renforcement de capacité organisationnelle des collectivités territoriales : à intégrer dans la gouvernance du territoire et à contribuer activement à la dynamique participative correspondante qui repose sur (i) l’implication des interlocuteurs concernés (sans exclusive), (ii) l’organisation des synergies, des complémentarités et des coopérations indispensables au développement et à l’entretien de celle-ci sur le moyen terme (pertinence socio-économique - efficacité technique d’accompagnement – équilibre économique).
2- Un projet pilote pour l’expérimentation de la démarche et du dispositif appelé « Plate-forme de services en IAE »
Une expérience a été conduite en Côte d’Ivoire (2005/2009) avec sept collectivités territoriales (communes et Conseils Généraux) et la participation active des décideurs, acteurs et interlocuteurs locaux concernés :
Un DISPOSITIF d’INSERTION par l’Activité économique imaginé et opérationnalisé (innovation sociale) :
a- Un cadre de concertation des interlocuteurs politiques, économiques et des jeunes pour la détermination et le pilotage de « l’offre d’insertion IAE » du territoire, à destination des jeunes en cohérence avec les orientations du développement local et les priorités retenues pour l’ESS, les besoins de renforcement des acteurs économiques locaux (Artisans et PME – PMI) et des territoires (aménagement et cadre de vie), les attentes des populations cibles (jeunes hommes et( femmes): un Comité local d’insertion des jeunes par l’activité économique,
b- Un cadre d’accompagnement (une offre de services) des jeunes volontaires engagés dans un parcours et un projet d’insertion suite à leur orientation dans le dispositif :
démarches de professionnalisation à un métier et d’intégration en entreprises,
démarches d’élaboration de projets de création d’activité (groupements et coopératives entre autres), d’appui au financement et à l’intégration dans le tissu local : une coordination de compétences et de ressources,
=> La priorité est donnée à l’alternance et à la pédagogie du chantier école sous plusieurs formes suivant la nature des appels à projets d’IAE
(i) Chantier d’insertion (structuration de filière courte)
(ii Groupement sectoriel d’artisans (renforcement de capacités de l’artisanat et des secteurs professionnels)
(iii) Régie de services territoriaux (aménagement local et amélioration du cade de vie)
c- Un double partenariat avec les organismes et instances publiques et privées :
(i) Pôle de Multi - financement à l’initiative du Comité
objet : Fonctionnement - Indemnités de mise en activités et de tutorat au titre de l’alternance - Projets de créations d’entreprises
sources : collectivités et organismes publics- banques – organismes dédiés – micro finances – fonds de solidarités – fonds de garantie – fonds de formation professionnelle – coopérations bilatérales et multilatérales – organismes internationaux de développement
(ii) Pool d’accompagnement des parcours d’insertion coordonné par l’équipe en réponse aux cahiers des charges :
préparation, suivi et évaluation des prestataires publiques et privés
suivi – accompagnement (i) des bénéficiaires dans leurs parcours, (ii) des projets dans leur concrétisation et leur pérennisation, (iii) enfin des résultats dans leur valorisation en en territoire
A partir des partenaires énoncés ci-desssusz et des projets à conduire
Fiancement assurés par
Collectivités territoriales (fonctionnement - implntation et Fods de garantie pour la création d’activités
Fonds nationaux dédiés aux mesures d’accompagnement (formation professionnelle - élaboration de projet- alternance - insertion
Fonds dédiés à la création d’entreprises et à l’entreprenariait - micro-finance et Fonds de garantie -
Bailleurs et organismes de développement nationaux et internationaux.
Banques de développement et de solidarité..
POUR L’ESSENTIEL
Notre indignation porte sur le peu de clairvoyance et de vision à moyen terme des responsables politiques et économiques du nord, tout autant que sur la tendance des responsables politiques et économiques locaux à rester enfermés dans les logiques macroéconomiques des bailleurs internationaux et être encore éloignés de l’urgence à initier et conduire des dynamiques de développement porteuses de richesses et d’emplois locaux durables pour les jeunes diplômés et non diplômés des territoires urbains et ruraux de ces territoires, en valorisant à
a- La priorité pour les dix ans à venir est celle de la mise au travail des jeunes (hommes et femmes), notamment les diplômés dans leurs territoires
b- La nécessité de circonscrire les atouts, les opportunités et potentialités de développement des territoires urbains et ruraux (approche globale)
c- L’impératif est celui d’opérer un basculement des représentations des interlocuteurs du nord et du sud en matière de développement local, et de renforcer en simultané les capacités d’aide à la prise de décision, de conduite le changements sous le mode projet, des décideurs et des acteurs socio-économiques locaux dans le cadre de la gouvernance locale (contexte de décentralisation active)
Film de reportage à disposition
Presse nationale ivoirienne