La Précarité de l’Emploi au Sein de l’Economie Sociale et Solidaire et L’intégration Professionnelles des Jeunes dans l’ESS

Cahier de l’entrée Travailler / Entreprendre

Argumentaire

Pour un accès et qualité de l’emploi dans l’Economie Sociale et Solidaire,

en particulier pour les jeunes !

  • Objectifs de l’Indignation :

• Rappeler que notre but à tous est de régler les enjeux communs du territoire

• Soulever le besoin de solidifier les projets d’utilité public existants et futurs via l’économie au service de l’Humain. Car les emplois dépendent de a durabilité et de la solidité des structures et projets du secteur

• Amener une réflexion sur l’emploi dans l’Economie sociale et Solidaire et de manière plus générale dans les domaines d’actions de l’Utilité public.

• Trouver des solutions pour travailler de manière coordonnée afin de répondre au mieux aux besoins des bénéficiaires et des acteurs.

Sous indignations:

1) Economie Sociale et Solidaire et, plus généralement, l’engagement pour l’Utilité Public n’est pas considéré comme une activité économique !

Que veut dire Social ? Que veut dire Solidaire ? Que veut dire Humanitaire ?

l’Economie Sociale et Solidaire et de manière plus large, l’engagement social ne sont pas totalement considérés comme des activités économiques en France.

Travailler dans une banque ou une agence d’assurance c ‘est normal mais si l’on dit que l’on travail avec les gens qui vivent dans la rue, les réactions et les lieux communs sont diverses :

« C’est bien de donner ton temps pour les autres »;

« Tu comptes faire un VRAI travail un jour ?",

« les associations ? Je ne leur fais pas confiance » etc.

Une partie de la précarité de certaines structures de l’Economie Sociale et Solidaire vient de la définition même de l’Économie Sociale et Solidaire et , de manière plus générale, des structures socialement engagées quel que soient leurs statuts.

Voilà, en partie, pourquoi il est parfois difficile de trouver un emploi solide

(CDD ou CDI) ET socialement productif.

Or, l’Engagement est-il incompatible avec viabilité financière ?

Est-ce que l’Engagement doit être toujours vécu dans le sacrifice de soi ?

Quel est le statut des travailleurs sociaux ?

A quand un ordre des Travailleurs Sociaux ?

Quelles Conventions Collectives pour les Travailleurs de l’Utilité Public

(Travailleurs Sociaux, Travailleurs Humanitaires, Travailleurs Environnementaux) ?

2) La remise en question du système n’a lieu qu’en état de crise !

La crise n’est elle pas due à une mauvaise prise en compte des besoins des bénéficiaires et des acteurs ?

Dans ce cas indignons-nous contre le manque de suivi et l’éphémérité des structure comme des actions pour soulever un besoin d’évaluation continue !

  • La jeunesse, une génération absente des projets

Pour s’inscrire et prendre en compte les mutation dans lesquels nous évoluons, place à l’inter-génération !

3) Manque de coordination

Le manque de coordination des acteurs allié à la précarité financière des structures de l’Économie Sociale et Solidaire engendre :

  • Une dépendance financière vis à vis du privé et du public

  • Une précarité de l’emploi

  • Une multiplication des acteurs

  • Une mauvaise concurrence

Cependant le principe même de l’économie et de surcroît celui de l’Economie Sociale et Solidaire n’est il pas de soutenir l’utilité public et par la même permettre aux structures « abandonnées » par l’Etat de s’adapter à la mutation actuelle ?

Des nouveaux schémas sont ils envisageables dans la crise ?

Présentation de l’initiative (Quoi ?)

Contre précarité de l’emploi et la dépendance financière NOUS POUVONS :

1) Redéfinir la notion d’activité économique : La Culture Economique

• Le social est une activité économique !

L’engagement Social est une activité économique et doit pouvoir embaucher des gens à travers des des projets viables, investir dans l’avenir en garder une liberté d’action et de penser.

Une activité social reste une activité et se doit d’être rentable, durable, et intégrée :

Mohammed Yunus

Il est connu comme étant l’un des économistes modernes ayant le plus réfléchit aux schémas économiques des pauvretés.

Grâce à ses études il a :

  • Mis en place la Grameen Bank et permit l’émancipation économique de plus de 200 000 familles de part le monde en leur permettant d’avoir accès au crédit et de se libérer des enclaves financière des « usuriers ».

  • Mis en place des projets et structures viables en adaptant leurs schémas au schémas économiques des bénéficiaires ciblés

  • Contribuer à une nouvelle manière de penser l’Entreprise : le SOCIAL BUSINESS

Le principe est de redéfinir le terme même d’ENTREPRISE.

En d’autre terme il est possible de concevoir une entreprise au service de l’être humain. Donc avec une mission d’utilité public tout en fonctionnant comme une entreprise. La seul différence c’est que l’entreprise sociale appartient aux salariés et que les investisseurs récupèrent leurs crédits initiaux sans intérêts financiers. L’entreprise vend ses biens et ses services, même aux plus pauvres (à hauteur de leur réalité économique et sociale évidement et ce afin de ne pas tomber dans l’assistanat).

Certaines structures peinent à faire fonctionner leur activité aujourd’hui et se retrouve de plus en plus dépendante voir en crise budgétaire car l’Etat se désengage financièrement des biens et services publics et para-publics.

Cependant, il est possible pour ces structures de renforcer leurs fonds propres !

Par exemple en devenant eux même institution financière et en proposant ainsi des crédits adaptés aux porteurs de projets qu’elles accompagnent au lieu d’emprunter dans une banque ou une caisse qui récupèrerait les intérêts lié aux emprunts : c’est ça l’Économie Sociale, de la Finance Intégrée !

• Statut

Quel est le statut des travailleurs de l’Utilité Public ?

Est il envisageable de mettre en branle la dynamique pour obtenir :

Des Conventions Collectives adaptées au métiers de l’Utilité Public

Des ordres ou tout autres organes capables de rassembler les acteurs et les structures afin d’asseoir leur présence au niveau socio-culturel

2) vers une redéfinition et une application de la remise en question en continu

• Évaluation et pilotage du changement pour une évolution permanente

a - recherche-action

b - études de satisfaction en continue,

3) Pour une résolution durable des conflits et enjeux collectifs

  • Il est possible de mettre en oeuvre des réflexions collectives et rencontres avec les réseaux en continue sur questions des enjeux collectifs profondes internes et externes (aussi pour rencontres intergénérationnelles)

  • Valoriser les organismes de mise en réseaux et de mutualisation tel que la Banque de Donnée des Initiatives Sociales et Solidaires

Synthèse de mon indignation en une seule phrase

Il n’y a trop peu d’emplois solides dans l’Economie Sociale et Solidaire !

Nous voulons un accès à des emplois de qualité dans le secteur de l’utilité public, en priorité pour les jeunes !

Quels schémas économiques pour les structures de l’Économie Sociale et Solidaire ?