Cahier de l’entrée Financer / épargner
• L’approche bancaire est celle des entreprise du secteur marchand (notion de rentabilité) ;
• Il y a une méconnaissance par des banques des entreprises de l’ESS,
• Problèmes de préfinancement des subventions ;
• Les porteurs de projets ne maitrisent pas l’ingénierie projet ;
• Le manque de professionnalisation est évident,
• Les bénévoles ne maitrisent pas les notions de gestion ;
• Le bénévolat n’est pas valorisé,
• Les tarifs bancaires ne sont pas adaptés,
• La lourdeur administrative est décourageante (Pôle emploi)
• Les engagements des pouvoirs publics ne sont pas respectés (la problématique des contrats aidés) ;
• Les collectivités territoriales limitent leurs interventions financières ou réduisent leur financement ;
• Aucun produit d’épargne n’existe pour l’économie sociale et solidaire à l’instar de la Métropole,
• Grande réticence des banques dans le financement des investissements pour les entreprises de l’ESS ;
• Pas d’organisme pouvant apporter sa garantie comme France Active, voir OSEO ;
• Le champ d’intervention de Martinique Initiative est limité,
• Les aides régionales ne concernent pas les entreprises de l’ESS qui créent des emplois et participent au développement économique ;
• Problème de bouclage des plans de financement.
Atelier Financer, épargner
L’Economie sociale et solidaire est porteuse d’une forme d’entreprendre fondée sur des groupements de personnes (coopératives, mutuelles, associations, fondations, structures d’insertion par l’activité économique).
Acteur économique à part entière, l’ESS repose sur une manière différente d’entreprendre qui se caractérise par :
• une volonté et capacité à entreprendre collectivement par l’association de personnes Ĺ“uvrant à un projet économique et social partagé ;
• une articulation de principes économiques de production et d’échanges et de principes de solidarité.
Il y a une méconnaissance de l’ESS et des difficultés à se faire comprendre.
Agir c’est :
• s’engager dans une action,
• un état d’esprit,
• prendre des initiatives,
• oser aller vers des changements ;
• accepter de prendre des risques ;
• Faire preuve de persévérance ;
• Prendre des responsabilités.
Afin d’assurer la pérennité des structures de l’ESS, les propositions suivantes ont été faites :
• Plus grande implication des banques dans le financement du fonctionnement et des investissements (préfinancement par cession dailly ou crédit relais pour les investissements) ;
• Revoir les missions d’OSEO en matière de garantie du secteur de l’ESS,
• Revoir les conditions draconiennes de CAP PERFORMANCE (la problématique de l’apport personnel) ;
• Modifier les statuts de Martinique initiative concernant les prêts, les entreprises de l’ESS doivent être éligibles au même titre que celles du secteur marchand ;
• Le dispositif d’aide doit être élargi aux entreprises de l’’ESS (la maison des entreprises ne doit pas concerner que les entreprises du secteur marchand) ;
• Création d’un fond de garantie territorial en partenariat avec France Active, la CDC, les collectivités locales et les communautés d’agglomération ;
• Plus grande réactivité de l’Etat dans la gestion des aides ;
• Nécessité de la mise en place d’un dispositif de gestion des emplois et carrières dans le domaine de l’ESS ;
• Réflexion à mener par les banques sur des produits d’épargne pour financer l’ESS à l’instar du Livret de Développement Durable (ex CODEVI) destiné à financer les entreprises ;
• Les collectivités locales doivent accompagner les entreprises de l’ESS qui créent des liens sociaux notamment au niveau des plus démunis (mise en place de ligne budgétaire) ;
• Création d’un guichet unique pour l’accueil des entreprises à l’instar de l’ADEM, cette mission pourrait être confiée à la CRESS qui possède déjà une expertise dans le cadre de la gestion de CAP PERFORMANCE et des fonds européens ;
• Développer des partenariats dans le cadre du DLA (Dispositif Local d’Accompagnement) ;
• Nécessité de la création de Groupements d’employeurs dans le secteur de l’ESS pour les entreprises non organisées, afin de mutualiser les coûts ;
• Plus grande implication des entreprises de conseil dans ce secteur ;
• La logique de l’insertion durable doit être préconisée au travers des chantiers d’insertion ;
• Favoriser les synergies au travers de coopératives ou de groupements d’activité afin de « casser » l’individualisme.
Des freins existent quant au financement mais aussi pour l’épargne.