Cachier d’espérance de la CPCA Bretagne

Cahier de l’entrée Participer / Démocratiser    

Argumentaire

Nous acteurs associatifs bretons affirmons l’espérance que l’on sorte du tout économique, du simplisme des approches pour entrer dans l’ère de la complexité. Nous ne négligeons pas l’économie, mais nous ne la sanctifions pas non plus.

Nous travaillons au moins en quatre dimensions :

• Les associations sont et doivent être reconnues comme des acteurs politiques majeurs

• Les associations sont et doivent être reconnues comme des entreprises innovantes et responsables.

• Les associations sont et doivent être reconnues comme les ferments nécessaires des nouveaux territoires.

• Les associations sont et doivent être reconnues comme les premiers maillons du lien social

Une cinquième dimension est probablement celle du temps. Nous en manquons. Quand nous siégeons dans un conseil d’administration, il n’y a pas de jetons de présence, quand nous nous formons il n’y a pas de d’augmentation à la clé, quand nous agissons c’est gratuit. Avec nos 110 années d’expérience, ce n’est pas pour autant que nous voulons passer pour une petite vieille.

Ni ringarde, ni finissante, l’association a une histoire, est bien présente et a de l’avenir !

C’est pourquoi ce cahier d’espérances est aussi un cahier de propositions, de revendications. A force d’êtres louées les associations courent le risque d’être parfois oubliées. Pour espérer, il nous faut partir du réel, de nos réalités quotidiennes et vécues.

« Le réel quelquefois désaltère l’espérance. C’est pourquoi, contre toute attente, l’espérance survit. »

René Char dans La Parole en archipel.

Synthèse de mon indignation en une seule phrase

Sortir du tout économique pour redonner toute sa place à la structure de l’économie sociale la plus innovante, la plus ancienne, la plus importante, la plus employeuse et parfois la plus méprisée : l’association