Cahier de l’entrée Créer/ s’évader
1 - Manque de moyen humain avec souvent de grands locaux (mission locale)
2 – La pratique amateur et la démarche bénévole ne disposent d’aucun accompagnement d’envergure.
3- Les festivals rapportent pour tous (commerçants, amateurs, tourisme…), peu pour les artistes, rien pour les bénévoles/amateurs…
4- La légitimité d’un statut amateur ne prête plus à discutions, pourtant, il n’existe pas
1- Le volontariat civique peut être un moyen d’un plus grand suivi des projets, palliant notamment le manque de moyen humain (dans les missions locales par exemple). Un contrat de partenariat entre le volontariat civique, les seniors, l’Etat, et les collectivités pourrait assumer l’efficience culturelle.
2- Mettre en place un statut amateur, normalisant une situation existant de fait. Ce statut n’aurait pas pour but de vivre pour partie de leur pratique amateur, mais de faire vivre cette pratique, et de fil en aiguille qu’elle motive et suscite d’autres vocations (ou fasse émerger de nouvelles « écoles » ou de nouveaux talents). Mettre en place un contrat de bénévolat, pour les associations “de fait”ou non, conféré par le but culturel de ces associations rendra aux bénévoles la pertinence de leurs motivations et de leurs engagements.
3- La culture, l’art, dégagent des bénéfices très importants pour toute l’économie française. Ces sommes, pour parties, permettrait de financer des politiques culturelles innovantes. Il s’agit seulement d’assumer la refonte nécessaire des politiques culturelles, par la seule volonté politique, et des choix de sociétés forts et dignes.
4 - Le caractère saisonnier de certains emplois (périodicité évènementielle d’un festival par exemple) et de l’activité nécessaire de bénévole sur le même temps est un gâchis de compétences mal/pas exploitées. La conséquence principale est le départ de ces emplois qualitatifs sur d’autres emplois plus stables et pérennes, et la démotivation des bénévoles sur les périodes de creux. Une plus grande cohérence dans la gestion et dans la communication des administrations locales, des pouvoirs publiques et des collectivités territoriales en relations avec le secteur privé mécène, partenaire,… permettraient d’entretenir et de pérenniser des projets saisonniers autour d’équipes compétentes, rassérénées et enrichies d’activités supplémentaires tout au long de l’année.
1- Une meilleure articulation du volontariat civique et des seniors permettrait une efficience certainement plus pertinente dans la pédagogie de/par la culture. volontariat civique (jeunes) intergénérationnel (formations)
2 - Phénomène social et culturel actuel: demande massive de pratiques amateurs d’une part et une recherche active par des citoyens de s’inscrire dans une démarche bénévole d’autre part. Il n’existe , à ce jour aucune réponse d’envergure offerte ni par le privé, ni par les pouvoirs publics. En témoigne la prise d’assaut par des praticiens amateurs des studios d’enregistrement, créé dans un premier temps pour les professionnels.
3 - Quels bénéfices induits de festival tel Cannes, Avignon, Bourges, Angoulême…. pour le développement économique d’une ville, d’une région,… ? Quelles retombées fiscales?… Quels retours, en terme de moyen, pour les acteurs de la vie culturelle (intermittents, artistes, créateurs, bénévoles…).
4 - L’art contribue au bon fonctionnement de la société: en s’évadant par l’imagination, il fait l’expérience de la quête, du devenir, de la connaissance, de l’ouverture, de la différence, de la possibilité … L’art ne saurait appartenir au système marchant dans un système politique humaniste. Sinon, il serait détenu par certains (élite/oligarchie) au dépend de tous. L’art doit pouvoir s’exprimer partout, pour tous: il relève d’abord de l’intérêt collectif. L’art est encore un signal de la vitalité des sociétés démocratiques et représentatif d’une nation, il doit être soutenu comme patrimoine acquis et en devenir.
Les difficultés pour les citoyens de pouvoir exercer une vie artistique et culturelle de manière satifisfaisante;