Nourrir des personnes en France en 2011

Cahier de l’entrée Consommer / Se nourrir 

Données chiffrées

En 2010, 164 familles ont été accompagnées et 213 accès ont délivrés ce qui représente

270 adultes et 222 enfants (entre 0 et 18 ans)

Nombre d’habitants total : environ 14 000

Changement d’échelle possible

Le changement d’échelle est possible en augmentant les ressources financières, salariées et partenariales.

Facteurs de succès

  • Diversification des activités : atelier estime de soi, atelier parentalité, sortie estivale…

  • Partenariats solides : bonne orientation des usagers par les partenaires, bonne

présentation du Petit Chariot

  • Une équipe solide : bonne coordination politique et technique

  • Concept innovant et ludique : bus bien entretenu, chaleureux et accueillant

  • Choix et diversification des produits : les produits proposés ne sont pas qu’alimentaire mais aussi sur l’hygiène.

Impacts de l’initiative

  • Sur le territoire : initialement 3 communes de l’agglomération chalonnaise étaient

engagées dans le projet auxquelles sont venues s’ajouter Sevrey en 2007 et Lux en

2008.

  • Sur la population : une fois passé le premier cap d’appréhension, reconnaissance du

travail, de l’activité et de l’humanisme qui entoure le Petit Chariot. Certains usagers

s’engagent même en tant que bénévole pendant la collecte alimentaire.

L’organisation

Le SIVOM ACCORD est un Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples, agissant pour la coordination et le développement de certaines activités. A ce jour, 5 communes sont

adhérentes et délimitent l’intervention de l’épicerie.

Le Petit Chariot, nom de l’épicerie solidaire itinérante, a débuté son activité en juillet 2005.

Les acteurs (Qui ?)

Villes et CCAS de Champforgeuil, Saint Marcel, Saint Rémy, Sevrey et Lux – Conseil

Général de Saône et Loire – Bénévoles (pour la collecte alimentaire) – Salariés – Usagers – Banque Alimentaire – Grossistes (Eurêka et revivre) – ANDES (Associations Nationale Des Epiceries Solidaires)

Les jeunes

Les jeunes ont-ils une place dans le projet ? NON

Message à l’opinion

« Si vous en avez besoin, utilisez les services des épiceries sociales et solidaires »

Message aux décideurs

« Mettez-vous à la place des personnes. Prenez conscience de la réalité de vie des

personnes parfois brutale. »

Message à ceux qui font l’ESS

« Camarade, continuons le combat ! »

Présentation de l’initiative (Quoi ?)

Entamée en janvier 2004, la réflexion sur le projet d’épicerie solidaire a été alimentée par plusieurs visites de sites (Montceau les Mines, Autun, Chalon sur Saône) et par un important travail de collecte d’informations concernant d’autres expériences nationales (Bourg en Bresse, Nevers, Avignon).

Un partenariat de fond engagé dès l’origine du projet avec les travailleurs sociaux (CAF, Conseil Général) pour mieux connaître le public, valider les objectifs et le contenu du projet.

Une connaissance fine du public grâce à un stage d’assistantes sociales de l’IRTESS.

Aucune épicerie solidaire itinérante n’avait encore vu le jour. Le concept restait à inventer.

Les élus du SIVOM ACCORD ont choisi de mettre l’outil développé localement à disposition d’autres porteurs de projets ou territoires intéressés.

Ressources, financements et moyens utilisés

voir document joint

Synthèse de mon indignation en une seule phrase

« passer de l’aide alimentaire à une insertion durable »