Le contexte économique et son évolution accentuent la paupérisation, la précarité, l’exclusion et l’isolement. Les institutions ne peuvent pas faire face à cette augmentation massive du nombre de personnes en situation de précarité et dirigent de plus en plus les demandes d’intervention vers les associations. Pour l’aide alimentaire, les structures sont variées et multiples, elles proposent des interventions sous forme de distribution alimentaire, de bons d’achats ou depuis près de 15 ans sous forme d’épicerie. Désireuses de rendre à la personne son statut d’acteur, les épiceries inscrivent leurs projets dans une démarche en rupture avec l’assistanat. Ces structures se présentent sous la forme d’un magasin, plus ou moins grand, ambulant quelque fois ou diversité des produits essaie de rimer avec qualité.

Les épiceries se sont développées en nombre et notre Région en compte maintenant une vingtaine. Et alors que les demandes d’aides augmentent continuellement depuis plus de 3 ans, les épiceries comme la majorité des associations, rencontrent elles aussi des difficultés, elles aussi de plus en plus nombreuses pour réaliser leurs projets ; les demandes explosent et les financements baissent. Chaque structure se retrouve souvent seule face aux difficultés rencontrées.

• prise de contacts directs et organisation de temps d’échanges et de rencontres plutôt par thématiques dans les premiers temps, même si on parle de tout il est important d’avoir un objectif défini et validé du plus grand nombre avant chaque rencontre.

• volontés des structures

• soutien professionnel

Les épiceries sont présentes sur tout le territoire français et proposent des projets inscrits dans des dynamiques territoriales et élaborées avec les partenaires locaux ; ainsi elles répondent au mieux, aux besoins des personnes.

Notre regroupement régional permet de soutenir et de développer ces initiatives locales. Il correspond à des initiatives déjà existantes en région Rhône Alpes (GESRA)et Haute Normandie, il est envisageable dans toutes les Régions et pourquoi pas au niveau interrégional voire national.

• le dynamisme et l’engagement des membres avec la présence de quelques éléments moteurs

• l’accompagnement et le soutien d’une structure extérieure comme la CRESS

• l’attention et le soutien des collectivités et particulièrement le Conseil Régional et son service ESS.

Sur le territoire, sur la vie économique, sur la population…)

• création d’un réseau partenarial des épiceries à l’échelle de la Région

• échanges d’informations notamment au niveau des fournisseurs et des financements qui permettent de dynamiser et de soutenir les projets locaux

• mise à disposition de ce réseau pour l’accueil et le soutien de nouveau projet

• informations aux usagers en cas de changement de domicile

Association loi 1901 crée en 2009

• Epi’Sourire, Dijon (21) - L’Epicerie Solidaire, à Nevers (58)

• Les Amis du P’tit Marché, à Autun (71)

• Magali, à Sens (89)

• Le Petit Chariot à Saint-Marcel (71

• CCAS de Clamecy (58)

• Au Panier Bressan, à Louhans (71)

• CIAS de Paray le Monial (71)

• Communauté de commune à Bourbon Lancy(71)

• Espace Bébé Maman Mistigri à Autun(71)

• Mutualité Française (21)

• Le Caddy Fleury à Tournus (71)

• Association familiale à Digoin (71)

• l’Epicerie solidaire d’Auxerre (89)

Les jeunes n’ont pas de place particulière dans ce projet. Ils constituent cependant un public spécifique en tant qu’usagers avec des besoins différents de ceux des familles ou des séniors.

l’autrement est possible, venez voir

Et si vous nous écoutiez ?

Ce n’est qu’un début continuons d’y croire

• les associer le plus tôt possible de la création du projet et organiser rapidement une action.(en les sollicitant)

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En 2008, à l’initiative des « Amis du petit marché » situé à Autun et avec la collaboration de la CRESS, les épiceries de Bourgogne se rencontrent pour la première fois. Ces réunions vont leur permettre de se connaître et d’échanger par rapport à des problématiques communes. En avril 2009, elles décident de formaliser leur coopération et créent l’association de préfiguration du Collectif des Epiceries sociales et/ou solidaires de Bourgogne. L’association agit dans le cadre de la lutte contre les exclusions et la précarité dans la Région Bourgogne et a pour objets de :

• définir et de construire le collectif (objets, statuts) ;

• d’identifier et de valoriser la démarche entamée par les épiceries de Bourgogne ;

• d’analyser, de prospecter dans le but de consolider et de développer le partenariat engagé ;

• soutenir les projets en création et ou en restructuration.

Mon analyse - Mon constat

La mutualisation et la coopération ne sont pas naturelles dans le contexte actuel. Chacun aurait plutôt tendance à développer actuellement des « stratégies de survie » qui passent par le chacun pour soit. Agir en partenariat et bâtir un collectif sont des options différentes, qui vont à contre courant mais qui nous le pensons représentent la meilleure réponse possible face à l’individualisme.

Celle avec la CRESS

• Ressource humaine ; chaque épicerie désigne une à deux personnes représentantes qui participent aux réunions et travaux de l’association de préfiguration. Les temps de réunion, frais de déplacements et repas sont à la charge de chaque adhérent.

Par ailleurs, nous avons passé une convention avec la CRESS qui met à disposition l’animatrice territoriale qui intervient en soutien à nos projets. Cette aide précieuse existe depuis le départ du projet.

• Ressources matérielles ; organisation des réunions au sein des structures adhérentes et plus particulièrement dans les locaux de la Croix Rouge situés à Autun, ville de domiciliation de notre association.

• Les ressources financières sont constituées des adhésions dont le montant est fixé à 30 euros, et nous faisons appel aux subventions selon les projets élaborés.

• Moyens utilisés : communication par Internet, ouverture d’un compte bancaire

Non à la paupérisation

Nathalie Moreau, vice présidente pour le département de la Nièvre ; cette initiative est importante ; elle permet l’échange sur les pratiques et la mutualisation des informations. Elle accompagne le développement de nos propres projets et permet la rencontre de tous les acteurs et parties prenantes, particulièrement par l’organisation de colloques ou ateliers à poursuivre…