Cahier de l’entrée Créer/ s’évader
Nous nous indignons de :
la précarité du secteur culturel indépendant, peu de moyens sont alloués à ce secteur et ils tendent à diminuer. L’objectif des politiques n’est pas en cohérence avec les besoins du territoire. Ils ne veulent reconnaitre des projets à l’échelle locale.
du cloisonnement et de la sectorisation des publics, ce qui va à l’encontre d’un réel besoin de mixité social c’est pourquoi nous défendons l’idée d’une réappropriation de la culture par tous.
La difficulté des élus locaux à travailler entre secteurs, ce qui n’incitent pas les acteurs qui font la culture sur un territoire à se rencontrer et à tisser des liens dans la durée.
des médias et notamment de la télévision qui véhicule un besoin pour toujours plus de consommation mais ne va pas dans le fond et le pourquoi de l’art pour tous.
Une bonne analyse des enjeux, du fonctionnement et de l’impact de ces projets permettra une réappropriation par d’autres.
Initiative 1 :
Un fond de 1000 à 1500 euros par an permet de soutenir un artiste, un groupe émergent.
De plus la prise de conscience des publics sur l’économie d’un événement culturel toucherai plus de 10 000 personnes à Mains d’œuvres.
Inittiative 2 :
Difficile à définir aujourd’hui
Initiative 3 :
20 jeunes travaillent sur le projet et plus d’une centaine de jeunes sensibilisés par la suitet
Le changement d’échelle est possible tout d’abord si les acteurs de la société civile y croient. Il est donc primordial de donner de la visibilité d’action sur des territoires localement à travers une communication importante, les médias au niveau national et européen. A travers la capitalisation des expériences sur les territoires, il y a la possibilité de montrer qu’un autre monde est possible
Pour l’ensemble de ces initiatives, une collaboration importante des acteurs à l’échelle locale facilitera la mis en place de ces projets. Les acteurs locaux connaissent l’environnement dans lequel ils évoluent et ceux grâce à leur proximité géographique. Ainsi il est plus simple de connaître son territoire et plus simple de travailler et d’appréhender les enjeux sur un territoire avec des acteurs proches. (associations, institutions, populations…). Les artistes quand à eux doivent s’investir dans ce type de projet. La mis en place de ces initiatives sur d’autres territoires ne pourra être envisageable quand sollicitant ses réseaux.
Initiative 1 :
La visibilité du fonctionnement économique d’un événement culturel incitera les publics à acheter leurs places et à inviter leurs amis à venir soutenir l’artiste. La finalité du projet est de créer un fond d’aide à la création d’un album et ceux en s’appuyant sur des valeurs telles que la solidarité, la transparence. Les artistes et leurs projets seront alors soutenu économiquement par le public qui s’impliquera dans une démarche de professionnalisation des artistes.
Initiative 2 :
Cette initiative a pour objet le développement de lien social et économique sur des territoires, d’une communication conjointe permettant la prise de conscience des citoyens par la suite. Un projet culturel, artistique.., en partenariat, repose sur un travail de co-construction (en amont du projet) et de co-animation (durant le projet).
Il implique un réel partage de savoir, de savoir faire, d’expériences. L’entraide solidaire entre les structures permet de réduire des coûts, de tisser des liens dans la durée et d’imposer un dynamisme territorial.
Initiative 3 :
Cette initiative permettra la prise de conscience des jeunes sur les enjeux de demain, la création d’espaces de réflexion pour créer une société plus proche de l’humain et du « vivre ensemble ». La sensibilisation sera plus efficace auprès des décideurs car se sont des jeunes qui portent des messages et des perspectives d’avenir.
Initiative 1 :
L’outil de communication devra être mis en ligne. Les concerts seront gratuit pour les personnes qui ont participé à l’album. De plus ces personnes participeront à la sélection de l’artiste qui sera aidé chaque année.
Initiative 2 :
Dans un premier temps des groupes de travail seront créés pour réfléchir sur la mis en place de l’initiative. Dans un second temps, des expérimentations verront le jour afin d’évaluer la faisabilité du projet. Dans un troisième temps, développer le projet sur tous les territoires entre les acteurs culturels et les acteurs de l’ESS de manière générale.
Initiative 3 :
Des temps d’échanges seront organisés par « Mains d’Oeuvres » avec un travail avec les jeunes. Ces travaux seront exposés auprès des politiciens, des acteurs de la ville ou encore des entreprises.
Mains d’œuvres est un lieu de création et de diffusion, de recherche et d’expérience destiné à accueillir des artistes de toutes disciplines, des démarches associatives et citoyennes. Cette structure a été fondé en 1998 et est un lieu ouvert à tous. A travers un dispositif de « résidence », Mains d’Oeuvres accompagne les artistes et porteurs de projets dans leurs recherches. Cet espace pluridisciplinaire permet aux artistes, aux porteurs de projets de se rencontrer, d’échanger, de confronter des idées et pourquoi pas de collaborer dans la mis en place d’un projet culturel et artistique.
Suivant le projet : Financement public et/ou économie plurielle
Initiative 1 :
Les acteurs sont les artistes dans un premier temps pour qui est destiné cette initiative et dans un second temps les publics qui rendront possible ce projet. Enfin toutes les parties prenantes qui travaillent dans la production, la diffusion, la promotion d’un groupe de musique c’est à dire les labels, les tourneurs, les diffuseurs…
Initiative 2 :
L’ensemble des acteurs de l’ESS seront amenés à coopérer et tisser des liens sur la durée.
Initiative 3 :
Beaucoup d’acteurs peuvent être intégrés à cette initiative : Les citoyens et notamment les jeunes qui seront le moteur de ce projet ; des associations, des scientifiques, des sociologues, des institutions…
Initiative 1 :
Les jeunes s’intéressent souvent à ce type de projet et pourront participer à soutenir leurs artistes.
Initiative 3 :
Les jeunes sont au cœur de ce projet
Ils sont indispensables dans la conduite de ces projets.
Expérimentons des actions localement en associant les habitants, des structures associatives et de l’ESS ainsi que les structures d’état (écoles…), capitalisons cette expérience et donnons-lui une visibilité à travers les réseaux et la communication grand public.
C’est de la diversité que naissent la construction de l’intérêt général durable, de l’émancipation, et la permanence du projet démocratique.
Il est nécessaire de donner plus d’espaces d’expression aux citoyens et de prendre en considération leurs idées.
Essayer d’insuffler plus de partenariats transectoriels permettant d’élargir le champ d’action des acteurs de l’ESS.
Plus il y a de partenariats entre différents secteurs, plus il y aura une force de solidarité pour convaincre les décideurs sur d’autres formes d’économie, de fonctionnement. Réaliser des partenariats locaux est important et la mise en avant de ses initiatives au grand public et à travers les réseaux pour leur donner une résonnance nationale.
A travers des recherches actions comme mentionnés ci-dessus, nous pouvons faire la preuve que d’autres modalités de travail, de collaboration sont possibles pour une prise en compte d’un bien vivre ensemble.
Il est important d’impliquer les habitants, les artistes, les partenaires et d’autres de différents secteurs d’activités dans des projets pour que tous se rendent compte des enjeux, participent et ainsi deviennent acteurs de leur ville : voir les outils de développement durable et agenda 21.
Ces projets sont des expérimentations, ils ont valeur d’études de cas pour connaître ainsi les atouts et faiblesses de ces projets et leur permettre un développement sur d’autres territoires et une reconnaissance.
Initiative 1 :
Dans le but de soutenir et d’accompagner des groupes de musiques, nous souhaitons mettre en place des outils de communication qui permettent d’impliquer des publics dans le choix des artistes qu’ils veulent soutenir. Les places de concert vendues en ligne seront un moyen, un support pour communiquer autour de l’organisation d’un événement de la sorte et ceux en terme de moyens (financiers, matériels, humains). Le public aura alors la possibilité de s’impliquer d’avantage en payant un euro de plus pour permettre de faire un fond à la création d’un album.
Initiative 2 :
Dans un contexte politique, économique et social difficile tant pour les structures de l’ESS que pour les publics, la création de partenariat d’acteurs cultures et d’autres secteurs qui partagent les valeurs et principes de l’ESS sont pour nous d’une importance cruciale.
« Actes if » (réseau de structures culturelles où nous sommes adhérent) met en place des groupes de travail pour discuter et imaginer des méthodologies afin de mettre en place des partenariats. L’idée par la suite est de lancer des expérimentations sur les territoires et voir dans les faits si ces pratiques peuvent s’inscrire dans la durée.
Initiative 3 : Politique de Bien - Vivre :
Des thématiques de société sont réfléchies à travers le spectre d’un projet artistique, une approche théorique et une approche pratique. Puis un temps est donné à la réflexion et à la réalisation d’un objet permettant de rendre concret ces réflexions menées et les diffuser atour de soi. 4 rencontres par thématique seront organisées.
L’approche proposée est de ne pas donner des idées directes mais bien de stimuler l’imagination des jeunes. A travers des jeux, des mises en situation, des questions, des stimulations, par des expériences sensibles nous comptons faciliter la prise de parole par tous.
Les professeurs sont invités également s’ils le souhaitent à travailler en amont avec leurs élèves sur la thématique proposée.
Ce projet vise à faire des ponts entre des artistes, des citoyens, des experts sur différentes thématiques et de susciter l’imagination des jeunes qui seront les acteurs du développement de demain.
Cette année nous avons 3 thématiques : Production / consommation, énergie renouvelable, transmission/éducation
La visibilité au secteur de l’ESS
réappropriation des enjeux de la société et implication de tous.
Besoin d’une reconnaissance plus fort de l’art comme outil de développement de la société et des territoires.
Initiative 1 :
Difficulté rencontrée à la billetterie : Le prix des places de concert sont déjà très bas, et pourtant tout le monde marchande pour essayer d’avoir un billet à prix réduit ou gratuit Il n’y a donc pas de prise de conscience du coût d’un concert, ni du fonctionnement d’une salle dite indépendante.
Initiative 2 :
Beaucoup d’artistes ont du mal à travailler avec d’autres secteurs d’activité car ils sont souvent vus comme trop « alternatif ».
Initiative 3 :
Après plusieurs rencontres depuis 2001 sur la question des indicateurs et des richesses intérieures, nous avons vu que les jeunes voulaient prendre plus part aux questions sociales et que les projets artistiques permettaient d’ouvrir les imaginaires et de donner la parole plus facilement.