Cahier de l’entrée Coopérer/ Mutualiser
• Que la vallée de l’Antenne si jolie et riche d’un patrimoine naturel et vernaculaire oublié, d’une culture paysanne caractéristique de la Saintonge, soit constamment ignorée des pouvoirs publics et notamment des politiques touristiques.
Elle est à la marge de deux départements eux aussi un peu marginaux les 2 Charentes ; avec ses 35 000 habitants, une population plutôt vieillissante et en diminution
• Que notre rivière l’Antenne soit à sec la moitié de l’année à cause des prélèvements des maïsiculteurs qui arrosent en pleine été bien plus qu’ils n’irriguent
alors que son linéaire, affluents compris, fait 350 km de long pour une longueur du cours principal de 48 km.
• Que les pouvoirs publics laissent faire cette dégradation de la ressource en eau en prenant les arrêtés trop tard sous la pression des « irrigants » arroseurs.
• Que les chemins communaux soient vendus ou appropriés sauvagement par de gros agriculteurs courant après toujours plus d’hectares.
• Que le Round up continue de faire des ravages biologiques au bord des fossés et des ruisseaux malgré les deux arrêtes préfectoraux de 2009.
• Que des maisons anciennes, des fermes (du 16è au 19è) s’effondrent par refus de vendre ou de louer des propriétaires alors que les besoins sociaux sont forts.
• Que le petit patrimoine vernaculaire (coués, lavoirs, rouissoirs, viviers, cressonnières, moulins, pigeonniers, etc. ) soit largement laissé à l’abandon sans souci de préservation par les communes et les propriétaires, ignorant qu’ils ont là un trésor sous leurs yeux.
• Que les décharges sauvages et les quads incivils continuent de détériorer l’environnement naturel, les chemins, les gués.
• Que des haies continuent d’être coupées alors que certaines communes commencent à en replanter avec l’argent public.
• Que les savoir-faire de la culture du chanvre, de l’osier, de l’hysope, du safran, se perdent alors qu’ils commencent à renaître ailleurs.
• Un projet de Maison de la Nature et de l’Environnement dans un site exceptionnel à la fois sur les plans historique et naturel, au bord de l’Antenne, très proche de la ville de Cognac, aux côtés d’un IREO devenu Institut de Richemont qui forme du CAP au BTS sur l’agriculture et la viticulture, les services et l’environnement.
• Un projet porteur d’emplois notamment à travers le développement du tourisme vert (tours de pays, voies vertes, etc.), l’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD), le soutien à la création d’entreprises dans l’environnement au sens large.
Le scénario MNE 2016 ci-joint l’illustre bien (DOCUMENT 8).
• Cette MNE a vocation à être gérée par la SALAMANDRE, à consolider et développer les emplois de l’association Perennis – 2 à ce jour, très pointus sur la biodiversité, sa gestion et sa protection - en les intégrant dans la MNE, aux côtés des élus des communauté de communes et en partenariat avec les chambres consulaires.
• Pour développer l’éco-citoyenneté et faire profiter tous les habitants et les touristes des beautés régénérantes de la vallée. (DOCUMENT 9)
• Depuis 1993, que la vallée de l’Antenne est pleine de trésors et qu’on peut la ré enchanter, comme le montrent nos productions d’affiches (en 3 séries j’aime la vallée et je la préserve sur le patrimoine naturel, les communes et le petit patrimoine de pays), de dépliants (Protéger les Orchidées), de fiches pédagogiques (Respectons la rivière), de sentiers (le Sentier des 9 moulins d’Aujac et Authon), de livret (le Chanvre dans tous ses états). DOCUMENTS 1 À 6
• Que ceux et celles qui veulent le faire sont capables de coopérer et d’être créatifs ensemble comme le montre nos multiples activités faites à plusieurs associations :
ANLP avec le Club Nature Les Zabeilles du canton de Matha, avec l’association paysanne Arts-Terre, Parfums de Campagne, avec le Foyer Rural de Burie, avec l’Association des Contes et Légendes Régionaux, avec Perennis, avec Cognac Patrimoine, avec les Randonneurs du cognaçais, le club Soroptimist, la LPO, les syndicats de communes, etc.
ANLP a impulsé la création de la SALAMANDRE une coordination souple de 9 associations de protection de la nature et de l’environnement (APNE) dont les 2200 pêcheurs du cognaçais, les jardiniers des cités de Crouin 1 et 2, pour s’entraider et concevoir et animer une Maison de la Nature et de l’Environnement (MNE).
• Que des personnes de milieux sociaux différents, des associations d’origine différente, des élus de sensibilité différente, des chasseurs et des écologistes peuvent s’unir pour (ré)animer cette vallée, des âges différents, des internautes et des non internautes.
Et créer un réseau inter et infra départemental dont l’efficacité commence à être reconnue voire crainte par les pollueurs (cf articles de presse des 3 journaux ad hoc)
• Que le « petit patrimoine de pays » a des vertus cachées nombreuses comme le montre le texte ci-joint publié dans la revue Maisons Paysannes de Charente. DOCUMENT 7
• Qu’on peut y vivre en meilleure harmonie avec la nature et tous ses habitants (dont les personnes en situation de handicaps).
• Que les élus peuvent peu à peu évoluer vers une compréhension plus large de leurs devoirs et de leurs ressources environnementales :
notamment en rachetant et restaurant un vieux lavoir (Matha), un pigeonnier du 16è siècle (Cherves), en introduisant une large rubrique environnement et PPP dans les bulletins municipaux (St Sulpice, Javrezac, Cherves, Matha, Haimps,…), etc.
• Que notre devise Connaitre, Partager, Préserver porte un développement différent : du bénévolat par la motivation et l’écoute des envies (de 15 en 2004 à 171 en 2010),
de la connaissance par chacun de nombreux éléments de la vallée (42 inventaires, Groupe Herbiers, Groupe Moulins à eau, Groupe Lavoirs, Groupe Chanvre, Groupe Argile, commission de veille écologique, etc.),
de l’animation de la vallée y compris pédagogique (interventions dans des classes primaires, des bacs pro en MFR, etc.) et un peu économique (vacations en croissance pour des jeunes motivés).
• Que notre site sur le Net, de plus en plus fréquenté, est l’occasion de rencontres vivifiantes avec d’autres régions.
• Que les citoyens/es associés/es ont cessé de s’en laisser compter par des autorités publiques laxistes ou complices ( ?) :
notre Prix Phylloxéra attribué aux 2 préfets en mars 2010 a défrayé la chronique
manifestations de la coordination La Salamandre devant la sous-préfecture.
Nous nous indignons du mépris avec lequel on traite notre patrimoine naturel