Cahier de l’entrée Se former /Apprendre
Les associations œuvrent et assument des missions la ou le service public n’intervient pas où plus.
LES associations ont a gérer des problématiques nouvelles liées à l’évolution de la vie dans la cité, face au chômage, à l échec scolaire, etc. ..Comment ré-apprendre , ré-intégrer, ré-éduquer , etc…
Le bénévoles deviennent des acteurs éducatifs à la découverte de nouvelles méthodes .
Ces méthodes nouvelles s’écrivent au fur et a mesure de la réalité des besoins dans la compréhension et l’observation de l’accompagnement et de l’objectif d’éducation et de formation à atteindre .
Ces méthodes d’apprentissage ne peuvent pas être des copiées collées , des méthodes connues . Les bénévoles ne peuvent pas encadrer l’apprentissage avec les même règles , car face à des besoins nouveaux, des populations nouvelles , les réponses doivent être nouvelles et adaptées.
,Car un bénévole va former comme il a été lui-même formé, il va apprendre comme on lui a appris, ors le contexte , l’environnement , la connaissance et les urgences ne sont plus les même.
Il faudrait pourvoir informer le grand public qui connaît mal ce sujet car on en parle trés peu dans les médias.
Les bénévoles sont aujourd’hui une grande population , ils sont une force indispensable à l’ESS, méconnue du grand public ; il faut leur donner une représentativité , des moyens, et une visibilité médiatique qui dépasse le cercle des acteurs de terrain(bénévoles et proféssionnels)
Les bénévoles praticiens éducateurs, au delà de l’appropriation de l’expertise et des méthodes, pourraient bénéficier d’un dispostif d’ accompagnement à s’auto former à partir de leurs expériences, et diversité d’ enjeux existentiels aux savoirs de base, aboutissant à des perspectives personnelles, sociales, civiques, ou/et à l’emploi des publics de formation et de leur développement humain dans une économie sociale et solidaire.
Cœurs a lire est un réseau de 180 associations soient 3500 bénévoles qui touchent 15 000 à 20 000 bénéficiaires.
Les besoins
9% de la population est illettrée , doit se rajouter à ce pourcentage toute la population dont la langue « originale » n’est pas le Français et en situation irrégulière.
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Si le Ministère Vie Associative ou les Régions mettaient en place un véritable « Dispositif National ou Régional
de formation des bénévoles qui luttent contre l’échec scolaire et contre l’illettrisme ».
18 journées de formation en 2010 : un accroissement de 80% par rapport à 2009 !
Résultats :
Plus d’une centaine de bénéficiaires venus de 65 associations d’Ile de France
100% de satisfaits ou très satisfaits
A chaque session, quelques dizaines de candidats placés sur liste d’attente.
L’association pour faire face au manque de support a rédigé sa propre méthode dans un guide pratique
« Guide du bénévole pour l’alphabétisation »
Un guide pour donner des clés de communication orale de survie afin de permettre à chacun de vivre dans la « cité » son quotidien.
L’ association permet de rechercher auprès d’aides privées, de fondations, de sociétes du cac 40 des financements pour faire bénéficier les bénévoles de tarifs préférentiels et accessibles autour de 10 a 20 euros la cession de formation (2 à 3 jours) Quand le prestataire de formation facture sa journée de 600 à 1000 euros.
Espace Bénévolat est
une association d’intérêt général,
membre du C.E.V.
(Centre Européen du Volontariat).
Elle fonctionne avec 60 bénévoles
et 2 salariées, et accueille des
jeunes en Service civique.
Comme cela fonctionnait avant 2007, où il existait un dispositif national de formation des formateurs (bénévoles et salarié),
via un appel d’offre lancé et financé chaque année par l’ACSE (Agnece Nationale de Cohésion Sociale),
décroché par des cabinetd d’ingénierie pédagogique qui animaient ensuite ces formations.
L’association « Espace Bénévolat» qui met en relation les bénévoles et les associations et inversement, dont cœurs à lire fait partie
Les partenaires privés sollicités .
Plus de 1000 associations adhérentes partout en France
Pouvoir faire prendre conscience à tous de la nécessité de « apprendre à vivre en France »qui est un droit et un devoir pour « l’accueillant » et « l’accueilli »
Une nouvelle éducation pour tous afin de faire comprendre que l’intégration est le devoir de chacun.
Des bénevoles mieux formés seront les acteurs du « mieux vivre ensemble »
Mettre en avant les impacts d’économie réalisés par toutes les preuves apportées .
Unissez vos forces et contribuer à rendre accessible à tous la compréhension des acteurs de l’ESS.
Organiser l’information et la visibilité .
1-Rendre publiques par secteurs (éducation - santé- emploi-logement –et autres ) les économies réalisées par les actions menées preuves à l’appui auquel le monde associatif contribue afin de rendre visible le rapport aide obtenues et résultat d’économies
2-Donner accès à une cession de formation méthodologique de 3 jours obligatoires pour tous bénévoles débutants.
Adapter le contenu de la formation au besoin de l’association soit en acquisition d’expertise nécessaire, soit aux valeurs et principes fondateurs de l’association quand dans d’autres domaine l’expertise est acquise mais les missions s‘appuient davantage sur de l’accompagnement au quotidien .
3-Pouvoir faire prendre conscience à tous la nécessité de « apprendre à vivre en France »qui est un droit et un devoir pour « l’accueillant » et « l’accueilli »
Une nouvelle éducation pour tous afin de faire comprendre que l’intégration est le devoir de chacun.
1-Pouvoir avoir en ambassadrice ou ambassadeur une personnalité reconnue et engagée auprès de la cause soutenue , il semblerait que l’illetrisme ait trouvé la plus médiatique des ambassadrice ..(Paris Match)
2-Expliquer les enjeux du secteur associatif dans son rôle d’utilité sociale , partenaire incontournable pour reduire les inégalités, voir même pour l’égalité des chances et surtout le mieux vivre ensemble
3- Les bénévoles : les faire reconnaitre comme les premiers acteurs d’un apprentissage et un accompagnement qui a un impact sur l’économie et l’emploi –
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Cœurs à lire
La mission de « Cœurs à lire » est de former et professionnaliser des bénévoles qui s’engagent dans l’alphabétisation des adultes et l’accompagnement scolaire.
Il existe trois catégories d’accompagnements des adultes :
1- le FLE France langues étrangères qui consiste à apprendre le français à des personnes étrangères
2- l’Alphabétisation pour des personnes illettrées dans leur propre langue, qui doivent en plus, apprendre une autre langue que leur langue natale.
3- l’Illettrisme qui concerne des personnes de langue française en échec scolaire ne sachant ni lire, ni écrire (qui représente 9% de la population)
Qu’elle soit d’origine étrangère ou qu’elle n’ait pas été suffisamment scolarisée, toute personne adulte vivant en France doit être autonome et capable de se débrouiller dans les situations courantes de sa vie quotidienne, à l’oral comme à l’écrit.
L’enjeu est décisif pour pouvoir simplement survivre chaque jour, mais aussi pour s’intégrer socialement et professionnellement. Apprendre à lire, écrire et compter, apprendre le français, apprendre à vivre en France, est à la fois un devoir et un droit, qui participe à la lutte contre les discriminations.
Et dans ce domaine notamment, le secteur associatif joue un rôle fondamental, moteur, et d’utilité sociale incontestable. Travaillant en complémentarité des institutions et des organismes de formation, il est un partenaire incontournable pour l’égalité des chances.
La formation à des adultes (migrants) est complexe, et n’a pas à voir avec les techniques de l’école primaire aux enfants : le formateur a à faire à des personnes ayant un vécu, une expérience et des connaissances diverses à valoriser. Le groupe est hétérogène (niveaux à l’oral, à l’écrit, d’autonomie, de scolarisation, etc.) ; le temps total des cours est faible (quelques heures/semaine) ; l’adulte a le souci ou la fatigue d’une famille ou/et d’un emploi, et vit dans des conditions parfois difficiles.
Le (ré) apprentissage de la langue française et des savoirs de base se fait donc par étapes et s’avère souvent long et difficile. Pas de temps à perdre néanmoins car en entrant dans une association, certains bénéficiaires n’ont parfois que quelques mois pour progresser et devenir indépendants au quotidien. Les bénévoles qui se lancent pour la première fois dans cet enseignement ont donc une grande responsabilité et sont généralement mal informés de ce qui les attend.
Enseigner à des adultes en difficulté ne s’improvise pas. L’activité demande des compétences, de l’organisation, et de la pédagogie.
En France, chaque année, des millions d’heures-stagiaires sont produites par ce «secteur informel» : des structures de proximité accueillant des adultes en difficulté. Un potentiel énorme, fonctionnant essentiellement grâce aux bénévoles. Méconnus et isolés du monde formel de la formation professionnelle, ils sont, pourtant les premiers acteurs d’un apprentissage qui a un impact sur l’économie et l’emploi.
A la fois des experts et universitaires (linguistiques et pédagogues) pour la théorie
et des professionnels d’associations de terrains pour la pratique où,
L’éducation informelle soit aussi reconnue que l’éducation formelle dans les valeurs sociétales tout au long de la vie.
Financeurs publics :
Ministère Education Nationale, Jeuness et Vie Associative
Monistère de l’Intérieur et de l’Immigration
Région Ile de-France
Mairie de Paris
Financeurs privés :
Adecco et Ajilon,
Bouygues
Société Gérérale,
Areva,
Talents et partage
Les bénévoles fer de lance de l économie associative ne bénéficient d’aucune aide , ni de soutient pour s’adapter et remplir leur mission au mieux.
Comment par le biais de la formation leur donner des moyens et entretenir leur potentiel d’implication , et leur fidélité ?
témoignage de Marie Claire Durussel chef de projet « coeur à lire »