Cahier d’Espérances d’Anim’Alim

Cahier de l’entrée Consommer / Se nourrir 

Argumentaire

Contexte en France :

  • 6.5 millions d’adultes sont obèses dont 3 millions de nouveaux cas depuis 12 ans (14,5% de français obèses, 31,9% en surpoids), selon le rapport ObEpi-Roche 2009 ;

  • d’après les résultats de l’INstitut de Veille Sanitaire, 2,5 millions de diabétiques sont diagnostiqués, et entre 500 000 et 800 000 personnes sont non diagnostiquées ;

  • ¼ des décès sont dus à des maladies cardiovasculaires…

Ces trois maladies ont un point commun : l’alimentation.

Il a été démontré que les nutriments, éléments constitutifs de l’aliment, peuvent être des facteurs de protection ou des facteurs de risques dans certaines pathologies (cancer, maladies cardiovasculaires, obésité, ostéoporose ou diabète de type 2). De plus, ces dernières peuvent toucher n’importe qui.

Informer et sensibiliser le public, en théorie et surtout en pratique, sur l’impact qu’ont leurs choix alimentaires sur leur santé est donc primordial. C’est pourquoi, la mise en place d’une politique nutritionnelle, via le Programme National Nutrition Santé, est apparue au cours de ces dernières années comme une priorité de Santé Publique.

Autour de l’alimentation gravitent aussi d’autres problématiques :

  • le manque d’intérêt pour choisir ses aliments en fonction de leur qualité, leur composition, leur origine, ce qui peut conduire à la ‘malbouffe’ ;

  • le manque d’envie et/ou de temps pour se préparer des repas maison amenant, petit à petit, à la disparition d’un patrimoine culinaire ;

  • le manque de savoir-faire peut entrainer la disparition de nos traditions culinaires.

De plus, au mois de mars 2009, je me retrouvais sans emploi, avec une Maitrise en Science de la Vie et de la Santé et tout juste une expérience d’1 an et demi en tant qu’animatrice de prévention. Très peu de postes, voir aucun, ne correspondait à ma formation… Passionnée par ce métier d’information/sensibilisation du grand public et des professionnels, j’ai tout simplement voulu poursuivre cette activité à la fin de ce contrat.

Je suis jeune, dynamique, motivée, et surtout j’ai plein d’idées dans la tête. Je ne conçois pas non plus d’avoir accès à certaines connaissances sans les faire partager… Alors quoi de plus normal pour moi de vouloir continuer à les transmettre ?

A tout juste 24 ans et au chômage depuis plusieurs mois déjà, se lancer dans entrepreneuriat m’a demandé quelques temps de réflexions. De plus, je vis avec mon concubin, qui certes a un poste en CDI, mais nous ne roulons pas sur l’or. En effet, comme la plupart des jeunes de nos jours, j’ai peu de ressources externes, et monter mon entreprise demandait d’être conscient des difficultés financières que cela pouvait entrainer. Après mûres réflexions, la décision de me lancer s’est profilée.

Au vu du contexte j’ai donc décidé de créer ma propre activité dans le domaine de la prévention. Bien entendu, j’ai voulu me recentrer sur ma spécialité la nutrition. Ainsi est née l’idée de promouvoir L’ALIMENTATION pour donner/redonner ENVIE et PLAISIR, aux petits comme aux grands, de cuisiner, de manger et de CONSTRUIRE ENSEMBLE LEUR SANTE DE DEMAIN !

Comment sensibiliser d’autres acteurs

Anim’ALIM® mettra toutes ses compétences et ses expériences pour permettre le développement d’antennes franchisées dans toutes les régions intéressées par le concept.

Données chiffrées

Quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes :

• Évolution de la représentation du « bien manger » depuis 15 ans : l’équilibre et la santé (37% des réponses en 2007 contre 12% en 1995) est désormais passé devant le plaisir (20%).

• Perte de confiance et un sentiment de culpabilité sur la notion de « bonne alimentation » : 69% des adultes et 78% des enfants considèrent avoir une bonne alimentation (chiffre 2007) contre 81% des adultes et 89% des enfants en 2003.

• Un tiers des adultes et la moitié des 9-14 ne savent pas concrètement ce que sont les lipides, glucides et protéines.

• Savoir comment sont fabriqués les aliments motivent 71% des enfants (contre 64% en 2003).

• …

L’objectif du CRENA* n’est donc pas de « repartir de zéro » en ignorant l’existant, mais bien au contraire, de fédérer, renforcer, adapter et référencer les actions du domaine de l’éducation nutritionnelle et alimentaire au niveau régional voir national et international.

Le but est également de créer un réseau d’échanges dans le domaine de l’alimentation, réseau facilitant l’émergence de partenariat ou autre forme de collaboration pour tous les professionnels.

Depuis Janvier 2011, un nouveau programme national vient asseoir nos actions :

En quelques mots, le Programme National pour l’Alimentation (PNA)

Lancé en 2011 par le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, le Programme National pour l’Alimentation (PNA) veut renforcer l’intervention publique en matière d’alimentation. L’objectif n’est pas de « repartir de zéro » en ignorant l’existant, mais de fédérer et de coordonner les nombreuses actions déjà entreprises de façon dispersée par l’Etat, les collectivités territoriales, les associations et les entreprises.

Des axes ont ainsi été définis pour faciliter et coordonner les actions qui sont généralement déjà existantes en région :

  • Axe I : Faciliter l’accès de tous à une alimentation de qualité

  • Axe II : Améliorer l’offre alimentaire

  • Axe III : Améliorer la connaissance et l’information sur l’alimentation

  • Axe IV : Préserver et promouvoir le patrimoine alimentaire et culinaire français

  • Volet transversal I : Innover et créer des connaissances pour des modèles

alimentaires durables et de qualité

  • Volet transversal II : Une communication qui véhicule les valeurs ‘positives’ de la nouvelle politique de l’alimentation

En savoir plus sur le PNA : alimentation.gouv.fr/pna-bien-manger-c-est-l-affaire-de

En quelques mots, le Programme National Nutrition Santé (PNNS):

Lancé en Janvier 2001 par le Ministère de la Santé et des Sports, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) a pour objectif général l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition. En 2006 a été lancé pour 5 ans le PNNS 2 (2006-2010). Il prolonge, précise et renforce les axes du PNNS. Début 2011, une troisième version du PNNS verra le jour, pour les années 2011-2015. Ses objectifs et sa stratégie seront élaborés en étroite collaboration avec le « Plan Obésité », lancé en 2010.

En savoir plus sur le PNNS : www.mangerbouger.fr/pnns

Baromètre de perception de l’alimentation 2009 :

1 – Encadrer les prix des produits de première nécessité pour permettre à tous de se nourrir (pour 28% des personnes interrogées)

2 - Maintenir l’activité agricole et l’emploi dans le domaine agroalimentaire (pour 23%)

3 - Veiller à la qualité nutritionnelle des produits (pour 20%)

4 - Apprendre à manger équilibré (pour 18%)

5 - Assurer une offre variée et diversifiée (pour 6%)

6 - Développer le patrimoine culinaire et gastronomique (pour 4%)

Changement d’échelle possible

Avec Anim’ALIM®, nous répondons à une demande régionale en éducation nutritionnelle et alimentaire. Avec le projet du CRENA®*, nous souhaitons fédérer les différents acteurs du domaine sanitaire, social, agro-alimentaire… au point de vue régional dans un premier temps.

Les demandes auprès d’Anim’ALIM® commencent à dépasser les frontières régionales. Notre volonté à terme serait de pouvoir franchiser nos concepts, et donc de développer des entités régionales de CRENA®* avec des structures franchisées d’Anim’ALIM® en chacun de leur sein… Cela dans le but de répondre à l’ensemble des demandes, le plus localement possible !

Au fur et à mesure du référencement des données et outils du centre de documentation, ainsi que des partenariats engagés, le CRENA®*passera d’une échelle nationale à une échelle internationale dans ses activités et son réseau.

De plus, Anim’ALIM® a constaté que son site internet était visité par des internautes du monde entier. Par le biais du CRENA®*, le développement d’une plateforme virtuelle est défini comme un lieu d’échanges qui pourra être accessible à l’échelle mondiale (moyennant une connexion à Internet). Bien évidemment, cela oblige à la traduction du portail (anglais, arabe, espagnol) et à l’accès d’outils dans plusieurs langues.

Ainsi, à terme, le CRENA®* et Anim’ALIM® Auvergne, pourraient devenir les sièges de formations internes et externes du réseau ! Il serait également le siège des principaux partenariaux (nationaux et internationaux).

Facteurs de succès

Facteurs clés de succès :

  • Une équipe motivée (gérants et salariés)

  • Un soutien des collectivités, des associations, des particuliers de tous niveaux sociaux/bords politiques, mais aussi des entreprises…

  • Un soutient de l’Etat

Difficultés rencontrées :

  • Trouver un statut juridique d’un tel regroupement s’avère compliqué : répondre à toutes nos demandes, contraintes….

  • Idem pour la recherche d’un local adapté à l’accueil de bureaux et d’espace de restauration ainsi que l’accueil de public…

Impacts de l’initiative

Anim’ALIM®

La société Anim’ALIM® est reconnue en étant Lauréate régionale et nationale du Concours Talents des Cités 2010 ; Prix ‘Coup de coeur’ du Grand Prix national de l’Auto-Entrepreneur, édition 2010.

Anim’ALIM® est une société créée en Janvier 2010 pour répondre à toutes les questions que chacun se pose sur l’alimentation et la nutrition. En se basant sur le PNNS, Anim’ALIM® veut compléter le cadre d’actions définis par celui-ci. En effet, nous constatons que les problèmes d’alimentation dépassent ceux de la nutrition, et que réduire les actions à des publics très ciblés ne suffit pas.

En plus d’expliquer les messages de promotion nutritionnelle à chacun, nos actions ont pour objectifs de promouvoir les différentes cultures culinaires, d’échanger des savoirs-faires culinaires, de décrypter l’origine des aliments et de proposer un éveil sensoriel.

Notre but est de responsabiliser les petits et les grands à une alimentation équilibrée, variée, durable tout en prenant du plaisir à manger et à découvrir d’autres cultures.

Par expérience, Anim’ALIM® a choisi de développer une approche ludo-éducative de la nutrition et de l’alimentation. Les jeux, les dégustations, les ateliers de mise en pratique des savoirs-faires ou les animations basées sur un échange direct avec le public sont autant de supports interactifs.

Nous sommes convaincues que c’est par ce type de médiation que la transmission d’informations, de Santé Publique par exemple, sera la plus efficace, la plus concrète et la plus accessible.

Depuis sa création en Janvier 2010, Anim’ALIM® a sensibilisé plus de 2500 personnes.

Pour en savoir plus sur nos services : www.animalim.fr

Le CRENA®*:

La politique du CRENA®* intègrera toutes les dimensions de l’alimentation pour que chacun puisse s’assurer une alimentation à la fois saine, équilibrée, sûre et de qualité, produite dans des conditions respectueuses de l’environnement et du bien-être animal, tout en étant économiquement viable et socialement acceptable.

Au vue de la quantité de données existantes, le travail de référencement du CRENA®* se fera en ciblant le plus pertinent pour devenir de plus en exhaustif.

Thématiques concernées (par ordre alphabétique)

• Activités physiques

• Alimentation

• Culture

• Éducation

• Environnement

• Développement durable

• Nutrition

• Patrimoine

• Sanitaire et social

• Santé publique

• Etc.

Les acteurs (Qui ?)

  • Acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire

  • Collectivités locales : Conseil Régional Auvergne, Direction Régional Alimentation Agriculture et Forêt Auvergne

  • Particuliers / usagers

  • Bénévoles

  • Autres : Entreprise Anim’ALIM®, Cabinet Diététique USSEL, Secours Populaire Français 63, Pôle Emploi, Adelfa Entreprendre, Boutique de Gestion ADRET Comité d’expansion économique du Puy de Dôme, La maison de la TPE…

Egalement, d’ici la fin 2011 et le premier trimestre 2012, de nombreuses démarches vont être effectuées pour fédérer des acteurs locaux, régionaux, nationaux voir internationaux du secteur d’activité… (Limagrain, INRA, Fondation Bonduelle, Danone, Nestlé…)

Les jeunes

  • Participation à la mise en place de l’action (le jeune est bénévole ou salarié) et participation à la gouvernance : les deux gérantes associées actuelles ont 26 ans et 25 ans)

  • Bénéficiaires : scolaires et périscolaires

  • usagers : jeunes adultes, étudiants

Message à ceux qui font l’ESS

Continuez parce que l’ESS, c’est l’économie de demain.

Proposition pour influencer les décideurs

Suite à ce qui a été précisé dans la réponse à la question précédente, il est clair que l’activité du CRENA®*est d’utilité publique. Son originalité est qu’elle s’adresse à tout type de public et à tout âge. Les signatures récoltées sont là en appui.

Nous sommes à la recherche de financements et soutiens pour la création du CRENA®*. L’objectif est qu’il s’autofinance à une échéance de 5 ans pour pouvoir garder une activité de qualité qui ne fluctuera pas au grès de subventions.

La création d’emplois est une de nos priorités avec une équipe de 9 personnes d’ici 3 ans. Il est évident que si le développement du CRENA®* permet de l’envisager, nous embaucherons de nouvelles personnes aux profils diversifiés. Nous tenons également à rester ouverts aux nombreux jeunes ayant besoin d’expériences professionnelles pour débuter leur vie professionnelle.

À l’heure où la société est en pleine mutation, le CRENA®* se retrouve complètement, par ses objectifs et son fonctionnement, dans la démarche de développement durable ; c’est-à-dire un développement économique et social qui se fait dans le respect de la planète pour une vie meilleure et durable des générations futures.

Propositions pour convaincre l’opinion

L’alimentation est plus qu’un simple sujet d’actualité. Aujourd’hui, chacun a des questions sur ce domaine directement lié à la santé.

Présenter le CRENA®* et son activité a suffit jusqu’ici pour qu’adhèrent les grand public ou divers professionnels. Chacun peut y voir un intérêt majeur qui le touche directement.

Voici quelques réponses du public à la question ‘Pour vous, quel est l’intérêt majeur du CRENA®*?’ posée lors de divers évènements (Clermont-Ferrand) depuis mars 2011 :

  • Sensibiliser à des comportements et consommation alimentaire responsable (Olivia LIESSE, étudiante)

  • Faire prendre compte à tous de la réalité des produits vendus (Angélique PERICHON, étudiante)

  • Sensibiliser les étudiants à une nouvelle consommation plus saine (Clarisse CHEVRET, étudiante)

  • Permettre de faire connaître une nouvelle approche de l’alimentation (Cécile PASTIAUX, CREDIS)

  • Valorisation et promotion des acteurs et ressources. Soutien au grand public. (Anthony MARQUE, SPF 63)

  • À l’ère du McDo, c’est important de bien manger ! (Hélène BEAULIEU, étudiante)

  • Sensibilisation éducation, consommation (Serge ROMDEPIERRE, particulier)

  • Avoir des ressources et des aides sur l’alimentation (A. Sophie ISSERTES, lycéenne)

  • Meilleure prise en charge des besoins en alimentation (Cécile AOUT, lycéenne)

  • Sensibilisation au sein des crèches parentales auprès des parents et professionnels (Audrey VIGIGNOL, ACEPP Auvergne)

  • Soutien du développement de conscience du public pour l’importance des aides financières apportées aux pays en voie de développement en terme d’agro-alimentaire (M. SUPIKOVA, étudiante russe)

  • Problème de surpoids qui explose. Manque d’information des autorités étatiques (Théo LECONTE, étudiant)

Présentation de l’initiative (Quoi ?)

Le projet d’un ‘Centre Ressource Education Nutritionnelle et Alimentation®*’ (CRENA®*) en Auvergne est un concept initié et porté par l’entreprise clermontoise Anim’ALIM®, spécialisée en éducation nutritionnelle et alimentaire.

Anim’ALIM®, créée en Janvier 2010, est aujourd’hui en plein développement pour pouvoir répondre à la demande sans cesse croissante. Le projet CRENA®* s’inscrit dans cette dynamique.

Depuis Février 2011, un Cabinet Diététique a rejoint Anim’ALIM® dans sa démarche pour développer le CRENA®*.

Anim’ALIM® imagine le CRENA®* comme une sorte de Maison de la Santé, pouvant ainsi concentrer en un même lieu un regroupement de professionnels pour une prise en charge aussi globale et multidisciplinaire que possible en alimentation et éducation nutritionnelle. Il pourra ainsi proposer un centre de documentation, un service d’animation et de formation, un cabinet diététique, un service de restauration équilibrée et variée… Des relations avec des spécialistes (nutritionnistes, médecine en alimentation-sport/travail…) seront privilégiées.

En aucun cas, le CRENA®* se substituerait aux structures et actions déjà existantes. Sa finalité est de référencer, compléter, adapter ‘l’existant’ et surtout de fédérer une dynamique partenariale autour de l’alimentation et de l’éducation nutritionnelle au niveau régional voir national.

À vocation d’être identifié comme lieu ressource pluridisciplinaire au niveau régional, le CRENA apportera une expérience professionnelle dans le domaine de l’éducation nutritionnelle et alimentaire au sens large, expérience qui permettra :

• un gain de temps pour les prescripteurs recherchant des informations et porteurs de projets

• un référencement critique de supports, structures et actions existants dans les domaines de l’alimentation

• un référencement des différentes filières professionnelles diplômantes

• une proposition de formations professionnelles et d’animations adaptées aux besoins de chaque secteur

• une promotion de structures et d’actions avec pour finalité une communication dans le domaine alimentaire

• une diffusion de divers programmes nationaux

• la création de liens entre divers acteurs à plusieurs échelles (locale, départementale, régionale, nationale, internationale)

• …

Au vue du développement de l’activité propre d’Anim’ALIM®, ainsi que le gros projet de création d’un ‘Centre Ressource Education Nutritionnelle et Alimentation®*’ (CRENA®*), je me suis retrouvée dans une position de surcharge de travail et de demandes. Pour pouvoir y répondre, j’ai demandé à Mlle Sarah BOIVIN, si elle désirait me rejoindre dans l’aventure. En effet, sa formation en Médiation scientifique spécialité environnement et développement durable, ainsi que son master Communication Scientifique m’apporte une grande partie de compétences complémentaires à mon propre profil et mon expérience professionnelle acquise avant et depuis la création d’Anim’ALIM®. Le projet du CRENA®* n’a pris sens que depuis l’arrivée du Cabinet Diététique. En effet, ce dernier nous a rejoint avec enthousiasme sur ce projet. Ainsi toutes nos démarches administratives, de gestion, de financement et de partenariats sont en cours avec l’objectif de créer le CRENA®* d’ici la fin 2012. Au bout de 5 années, nous pensons que celui-ci pourra commencer à s’autofinancer grâce aux neuf emplois à terme (1 cuisinier Anim’ALIM®, 1 commis Anim’ALIM®, 1 secrétaire-comptable CRENA®*, 1 développeur-réseau CRENA*, 1 médiatrice CRENA®*, 1 assistante documentaire-animatrice CRENA®*, Mlle Sarah BOIVIN-Anim’ALIM®-CRENA®*, Cabinet Diététique , ainsi que moi-même-Anim’ALIM®-CRENA).

Pourquoi avoir mis en place cette activité ?

Au cours des dernières années, une politique nutritionnelle est apparue en France comme une priorité de santé publique. En effet, le rôle joué par la nutrition comme facteur de protection ou de risque des pathologies les plus répandues en France est de mieux en mieux compris, qu’il s’agisse du cancer, des maladies cardiovasculaires, de l’obésité, de l’ostéoporose ou du diabète de type 2.

De plus, les Français ont toujours eu une relation privilégiée avec leur alimentation. Cette relation a profondément marqué l’histoire, la culture et le mode de vie de notre pays. Manger n’est pas seulement un acte fonctionnel, c’est un plaisir quotidien et partagé qui obéit à certaines règles : la convivialité, la diversité alimentaire, le respect d’horaires fixes et la structuration des repas autour de trois plats principaux.

Ces règles définissent un modèle alimentaire français, récemment ‘reconnu’ au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. L’équilibre de ce modèle expliquerait pour partie qu’en France, seulement 14% des adultes ont des problèmes d’obésité contre plus de 30% aux Etats-Unis. Gage de bonne santé et de sociabilité, le modèle alimentaire français est un bien collectif qu’il faut transmettre aux générations futures. À l’heure actuelle, 84 % des français conçoivent le repas gastronomique en premier lieu comme une culture dont tous les français sont porteurs.

Cependant, il existe une remise en cause croissante de ce modèle. Par exemple, la restauration rapide a augmenté de 5% chaque année entre 2000 et 2008. En 2006, 41% des repas pris par les français étaient des ‘plats préparés’. Les jeunes, entre autres, cuisinent moins ; ils achètent des plats préparés, délaissent la table pour le canapé et préfèrent le ‘snacking’ à la prise de repas à heure fixe. Ou encore, l’achat de fruits et légumes est divisé par 4 par rapport à leurs grands parents. Et 57% des enfants consomment moins de 3,5 fruits et légumes par jour contre 5 recommandés par le Programme National Nutrition et Santé (PNNS).

Les distances entre le lieu de travail, le foyer et les activités sociales, les inégalités sociales, l’éclatement de la structure familiale traditionnelle et la mondialisation des modes de vie fragilisent d’autant plus le modèle alimentaire français.

Privées de repères sociaux et alimentaires, les populations en état de précarité concentrent leurs achats sur les produits saturés en mauvaises graisses et en sucres. L’alimentation à domicile correspond à 13,5% des budgets de consommation des ménages en 2008 allant jusqu’à 50% pour les foyers les plus pauvres. En France, 3,2 millions de personnes ont aujourd’hui recours à l’aide alimentaire sur 7 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Le phénomène a connu une croissance de 8% entre 2006 et 2008, et de 14% entre 2008 et 2009.

Pourtant, le modèle alimentaire français est l’un des moteurs les plus dynamiques de notre économie.

L’agriculture française représente 58% du territoire avec 527 000 exploitations dont 326 000 professionnels. Les métiers de l’alimentation représentent 1,8 million d’actifs, 308 133 entreprises et 91 milliard de chiffre d’affaire…

En parallèle, le consommateur est de plus en plus attentif aux aliments (goût, origine, qualité sanitaire, prix, coûts environnementaux et sociaux engendrés par la production). Sans oublier que la Région Auvergne est riche de produits du terroir, dont 5 fromages ont été d’ailleurs labellisés Appellation d’Origine Protégée (A.O.P.) (Salers, Cantal, Saint-Nectaire, Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne). 95% des français tiennent à ce que les aliments qu’ils achètent soient produits dans une démarche de qualité Au cours des dernières années, une politique nutritionnelle est apparue en France comme une priorité de santé publique. En effet, le rôle joué par la nutrition comme facteur de protection ou de risque des pathologies les plus répandues en France est de mieux en mieux compris, qu’il s’agisse du cancer, des maladies cardiovasculaires, de l’obésité, de l’ostéoporose ou du diabète de type 2.

De plus, les Français ont toujours eu une relation privilégiée avec leur alimentation. Cette relation a profondément marqué l’histoire, la culture et le mode de vie de notre pays. Manger n’est pas seulement un acte fonctionnel, c’est un plaisir quotidien et partagé qui obéit à certaines règles : la convivialité, la diversité alimentaire, le respect d’horaires fixes et la structuration des repas autour de trois plats principaux.

Ces règles définissent un modèle alimentaire français, récemment ‘reconnu’ au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. L’équilibre de ce modèle expliquerait pour partie qu’en France, seulement 14% des adultes ont des problèmes d’obésité contre plus de 30% aux Etats-Unis. Gage de bonne santé et de sociabilité, le modèle alimentaire français est un bien collectif qu’il faut transmettre aux générations futures. À l’heure actuelle, 84 % des français conçoivent le repas gastronomique en premier lieu comme une culture dont tous les français sont porteurs.

Cependant, il existe une remise en cause croissante de ce modèle. Par exemple, la restauration rapide a augmenté de 5% chaque année entre 2000 et 2008. En 2006, 41% des repas pris par les français étaient des ‘plats préparés’. Les jeunes, entre autres, cuisinent moins ; ils achètent des plats préparés, délaissent la table pour le canapé et préfèrent le ‘snacking’ à la prise de repas à heure fixe. Ou encore, l’achat de fruits et légumes est divisé par 4 par rapport à leurs grands parents. Et 57% des enfants consomment moins de 3,5 fruits et légumes par jour contre 5 recommandés par le Programme National Nutrition et Santé (PNNS).

Les distances entre le lieu de travail, le foyer et les activités sociales, les inégalités sociales, l’éclatement de la structure familiale traditionnelle et la mondialisation des modes de vie fragilisent d’autant plus le modèle alimentaire français.

Privées de repères sociaux et alimentaires, les populations en état de précarité concentrent leurs achats sur les produits saturés en mauvaises graisses et en sucres. L’alimentation à domicile correspond à 13,5% des budgets de consommation des ménages en 2008 allant jusqu’à 50% pour les foyers les plus pauvres. En France, 3,2 millions de personnes ont aujourd’hui recours à l’aide alimentaire sur 7 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Le phénomène a connu une croissance de 8% entre 2006 et 2008, et de 14% entre 2008 et 2009.

Pourtant, le modèle alimentaire français est l’un des moteurs les plus dynamiques de notre économie.

L’agriculture française représente 58% du territoire avec 527 000 exploitations dont 326 000 professionnels. Les métiers de l’alimentation représentent 1,8 million d’actifs, 308 133 entreprises et 91 milliard de chiffre d’affaire…

En parallèle, le consommateur est de plus en plus attentif aux aliments (goût, origine, qualité sanitaire, prix, coûts environnementaux et sociaux engendrés par la production). Sans oublier que la Région Auvergne est riche de produits du terroir, dont 5 fromages ont été d’ailleurs labellisés Appellation d’Origine Protégée (A.O.P.) (Salers, Cantal, Saint-Nectaire, Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne). 95% des français tiennent à ce que les aliments qu’ils achètent soient produits dans une démarche de qualité et de respect de l’environnement. 90% jugent important de pouvoir acheter des aliments de saison et produit localement à proximité du point de vente.

Il ne faut pas oublier que l’alimentation se décline de manière différente selon les cultures du monde entier. À chacune ses avantages, ses inconvénients, son histoire, ses croyances… mais toutes soulignent l’importance sociale du repas. S’ouvrir aux ‘goûts des autres’, peut être synonyme de : varier son alimentation, communiquer, partager, afficher son appartenance à un groupe, devenir un ‘consom’acteur’…

L’alimentation recouvre donc un ensemble de problématiques très variées : permettre l’accès de tous à une nourriture équilibrée et de qualité, garantir la sécurité des aliments et la santé publique, maintenir les traditions culinaires et les liens sociaux, préserver notre modèle agricole, nos industries agroalimentaires et les emplois qu’elles génèrent tout en s’inscrivant dans une perspective de développement durable.

C’est ainsi que le Plan National pour l’Alimentation (PNA) a été édité par le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire en janvier 2011 dans l’optique de fédérer et coordonner toutes les actions ayant trait à l’alimentation. Il prend en compte, entre autres, le Programme National Nutrition et Santé (PNNS) mis en place en 2001 par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé.

Ces deux programmes nationaux définissent des objectifs et des cadres d’actions destinés à tous les professionnels de terrain qui tentent de répondre à la grande diversité des problématiques abordées ci-dessus.

Aujourd’hui, très peu d’échanges existent entre tous les professionnels de l’alimentation. Cela se traduit entre autres par de nombreuses structures et regroupements (organismes, syndicats, comités, alliances, agences, instituts…) qui éditent de l’informations et des outils, généralement non identifiés ou non référencés, sans êtres pour autant inintéressants ou obsolètes.

S’ajoutent toutes les structures proposant des formations dîplomantes qui s’adressent aux jeunes à différents niveaux (Institut des métiers, Université d’Auvergne, Lycées professionnels agricoles, Lycées Hôtelliers…).

Force est de constater que pour parer concrètement à ces problématiques, s’en informer, ou vouloir en faire son métier, tout devient plus compliqué. En effet, particuliers comme professionnels sont confrontés à un amas de données, d’informations – parfois contradictoires – sans compter les supports et référencement d’outils non à jour…

Ressources, financements et moyens utilisés

Moyens utilisés :

  • Mise à disposition de locaux : Nous sommes à la recherche actuellement d’un local sur Clermont-Ferrand, d’environ 200 m² qui pourrait accueillir les différentes activités du CRENA®* (pôle administration, pôle développement-programmation, pôle de base de documentation, pôle communication-système d’information, pôle création d’outils, pôle animation-formation, pôle de conseil personnalisé, pôle de restauration)

  • Mise à disposition de personnel et de compétences : Au bout de 5 années, nous pensons que le CRENA®* pourra commencer à s’autofinancer grâce aux neuf emplois à terme (1 cuisinier, 1 commis, 1 secrétaire-comptable, 1 développeur-réseau, 1 médiatrice, 1 assistante documentaire-animatrice, 2 personnes pour le Cabinet Diététique). L’ensemble du personnel du CRENA®* pourra être missionné auprès des structures le composant et inversement : mutualisation des salariés et dirigeants !

  • Mutualisation des locaux : Le matériel entreposé dans les locaux du CRENA®* sera mis à disposition de l’ensemble des structures, salariés et dirigeants…

Ressources financières :

  • Ressources propres ou produits d’activités annexes

  • Vente de produits et/ou prestations de services liées à l’initiative

  • Subventions : Fonds Européens, Subvention de fondation/association du milieu…

  • Dons

  • Autres : apports personnels des gérants

Synthèse de mon indignation en une seule phrase

L’alimentation pour une bonne santé est un besoin vital qui doit être accessible à tous !