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La filière musicale est dominée par quatre entreprises multinationales, les « majors ».
Par leur puissance promotionnelle, elles orientent la demande mondiale vers quelques chanteurs et musiciens connus, en négligeant la majeure partie de la production musicale.
Cette vision strictement commerciale et à court terme entraîne une précarisation des acteurs de la filière et une réduction de la diversité culturelle.
La chute des ventes de disques, la difficulté des modèles reposant sur le téléchargement payant et la montée en puissance des sites de musique gratuite modifient en profondeur l’économie de la musique.
Il est donc indispensable d’imaginer de nouvelles manières de concevoir la production, la distribution et l’écoute de la musique.
− Inventer un nouveau modèle de filière musicale dans lequel la création musicale serait encouragée indépendamment des objectifs de rentabilité économique et de débouchés commerciaux;
− Garantir une répartition équitable des recettes et la transparence des opérations liées à cette répartition;
− Promouvoir plus de solidarité entre les acteurs de la filière et une prise en compte plus grande de l’environnement dans le processus de production et de distribution de la musique;
− Soutenir l’emploi des musiciens et des acteurs de la filière;
− Développer différents partenariats pour créer une chaine de production et de distribution équitable et respectueuse de l’environnement;
− Définir une charte établissant des critères précis;
− Créer un label éthique attribué aux productions musicales (CDs, concerts, musique numérique) respectant les critères édictés par la charte;
− Sensibiliser l’opinion publique aux questions de développement durable, et ce en particulier dans la musique et en lien avec la production musicale.
Fairplaylist, association fondée en 2003, a pour but le soutien à la création et à la diversité musicale, en intégrant les notions d’équité et d’écologie dans la musique enregistrée et les spectacles vivants.
Fairplaylist souhaite fédérer les acteurs de la filière musicale, instaurer des rapports plus justes entre eux, et sensibiliser un large public à la dimension culturelle du développement durable.
Fairplaylist est ainsi à l’initiative d’une réflexion sur une nouvelle économie de la culture à la fois plus responsable, plus solidaire et plus respectueuse de l’environnement.
Fairplaylist, association fondée en 2003, a pour but le soutien à la création et à la diversité musicales, en intégrant les notions d’équité et d’écologie dans la musique enregistrée et les spectacles vivants.
En inventant de nouveaux modes de production, Fairplaylist souhaite fédérer les acteurs de la filière musicale , instaurer des rapports plus justes entre eux, et sensibiliser un large public à la dimension culturelle du développement durable.
Fairplaylist est ainsi à l’initiative d’une réflexion sur une nouvelle économie de la culture à la fois plus responsable, plus solidaire et plus respectueuse de l’environnement.
Fairplaylist mène ses actions dans le respect des valeurs suivantes :
• La coopération et la solidarité entre tous les acteurs de la filière, du créateur et de l’interprète jusqu’au public / consommateur, en passant par les producteurs, éditeurs, tourneurs, techniciens et distributeurs.
• L’équité et la transparence dans les relations contractuelles et économiques, selon le principe « tout travail mérite une rémunération équitable ».
• La conservation de la diversité des expressions artistiques et l’autonomie de l’artiste.
• Le respect de l’environnement par des modes de production, d’expression et de « consommation » plus écologiques.
Pour aboutir à ce système de garantie, Fairplaylist souhaite fédérer et unifier les différentes initiatives et mettre en place un procédé s’inspirant des labels de certification biologique et de ceux du commerce équitable tel que Max Havelaar en France.
Coopérative DHR, Dyade Arts et Développement, Association le RIF, Coopérative Montourneur.com, Coopérative Sirventes, Disquaire online, Soleco, Mains d’Oeuvres, , Adhérents de Paris Mix, Réseau Culture 21,
L’enjeu pour les promoteurs d’une musique éthique et solidaire est d’aboutir à un système de garantie partagé et lisible. Il permettra aux consommateurs d’avoir accès à des informations sur les conditions de rémunération et de travail des artistes, interprètes, et des autres acteurs de la filière musicale.
Il doit s’agir d’un système applicable par chaque profession de la filière musicale. Les problématiques liées à la question de la diversité culturelle ou à celle des droits d’auteurs sont des exemples de spécificités du secteur culturel qui nécessitent d’inventer une grille de critères adaptée.
La rigueur et la visibilité d’un tel dispositif permettrait de légitimer aux yeux de tous l’existence véritable d’un commerce équitable de la musique.
L’objectif est de travailler sur une durée de trois ans en accompagnant un processus de rencontres-facilitation avec les acteurs de la filière, des chercheurs et des artistes, de manière à ce que le projet aboutisse aux Arènes de la musique équitable et écologique. Associé à ce processus, la plate-forme centre de ressources et échanges sur la filière, « Music Ethic », servira de creuset pour recueillir des informations, animer les échanges de perspectives et offrir une feuille de route au grand public.
La diversité musicale existe pourquoi n’était pas visible ?Tous les artistes et tous les acteurs de la filière musicale doivent pouvoir vivre de leur travail.
Le projet est parti d’un constat selon lequel le contexte économique général de la musique manquait de diversité par la marchandisation de la musique, de la précarité de plus en plus nombreuse des musiciens en développement tout cela dans une économie en crise. Le projet est né de l’impulsion de créer un environnement créatif et économique durable de la musique offrant à chacun la perspective de vivre de son art et au grand public de fréquenter tout style de musique.