Cahier de l’entrée Soigner /Prévenir
Une situation socio-sanitaire préoccupante :
Une région dotée d’indicateurs de santé qui la placent souvent en dernière position des régions françaises.
Un taux de mortalité prématurée (avant 65 ans) dans le Nord-Pas de Calais supérieur de 20% à la moyenne nationale.
Une région très dense, qui compte un nombre important de personnes âgées : la région est plus jeune que la moyenne nationale, mais avec un nombre de personnes âgées dépendantes plus important.
Une région où l’on constate une forte disparité selon les territoires. Les conditions socio-économiques difficiles rencontrées par de nombreux habitants retentissent lourdement sur leur état de santé.
Les arrondissements de Lens, de Valenciennes, de Béthune et de Cambrai accusent une surmortalité évitable importante, chez les hommes.
(source : chiffres Mutualité Française)
Une médecine à 2 vitesses : le désengagement de l’Etat est répercuté sur le patient et la mutuelle, manque de praticiens (notamment pénurie de spécialistes), on ne prend pas assez en compte la prévention, manque de transparence et d’affichage des dépassements d’honoraires y compris dans les hôpitaux publics, la discrimination opérée par les assurances privées, question des génériques et des laboratoires
Au motif de réduire le déficit comptable de l’Assurance Maladie, l’Etat poursuit année par année son désengagement, faisant peser des charges supplémentaires sur les ménages et les complémentaires santé.
La réalité est double :
hors affections de longue durée et hors hospitalisation (seulement 20% des assurés), l’Etat ne rembourse désormais qu’un euro sur deux et bientot encore moins !
les dépenses des ménages et des mutuelles augmentent plus rapidement que celles de la Sécurité Sociale (chiffres Mutualité Française).
En termes d’accès aux soins, les chiffres sont alarmants :
« - 40 % des Français ont déjà retardé un soin ou y ont renoncé parce qu’il coûtait trop cher.
17% s’en sont carrément passé.
30% des renoncements aux soins concernent des lunettes, 24 % des actes dentaires. Chez les jeunes, la situation est pire. 30% des 20-24 ans ont déjà renoncé à l’achat de médicaments.
En 2008, 9% de Français ont mis une croix sur une visite chez le généraliste parce qu’il était trop loin, 13% pour le spécialiste. En 2007, les chiffres n’étaient respectivement que de 6% et 9%.
22% des Français faisant partie des couches populaires estiment ne pas être en bonne santé.
30% de Français disent qu’ils n’ont pas les moyens de se procurer une alimentation saine et équilibrée. »
(source : Baromètre Ipsos-SPF réalisé sur un échantillon de 1002 personnes les 22 et 23 août 2008)
Une initiative expérimentée en Picardie et transférée en NPDC :
Le Bus Santé (Cabinet Médical Mobile Mutualiste) : une action conçue dès 2008 dans le cadre de l’accès aux soins des Picards, et dont bénéficieront les habitants du Nord Pas de Calais avant la fin 2011.
Comme la Picardie, certains territoires de santé du Nord - Pas de Calais subissent une désertification médicale, notamment en milieu rural, ce qui en fait une des régions les moins bien dotées en termes de médecins généralistes et de spécialistes.
Par ailleurs, comparés aux moyennes nationales, les indicateurs de santé publique sont les plus mauvais dans notre région.
C’est dans ce contexte que la Mutualité Française Nord-Pas de Calais envisage le déploiement du dispositif BUS SANTE de la Mutualité Française Picardie dans certains territoires de santé de la région.
2 territoires d’actions prioritaires du bus santé ont été définis en Nord-Pas de Calais :
Les communes de moins de 500 habitants de la communauté de communes Opale Sud
Les communes de moins de 500 habitants des cantons d’Avesnes sur Helpe Nord et Sud)
Ces territoires cibles sont contigus des territoires aujourd’hui couverts par le dispositif en Picardie.
Le bus sera également en lien avec les Conseils Généraux du Nord et du Pas de Calais pour un suivi social et sanitaire des personnes.
OBJECTIFS : lancement du dispositif dans la région avant la fin 2011
Cette action n’est possible que dans le cadre de partenariats « étroits » : communes, départements, région, professionnels de santé des centres hospitaliers, ARS, Ordres de médecins et Mutualité Française.
Renforcer les actions de prévention et d’éducation à la santé : l’éducation de tous à la santé doit être considérée comme un investissement pour l’avenir et non comme une charge.
Une couverture exhaustive du territoire, aller au plus près du public, et lutter contre la désertification rurale.
Pour ce faire, s’appuyer sur les associations qui font un travail de proximité en termes de prévention santé, associations qui par leur veille et leur créativité ont un véritable intérêt et une utilité collective.
ans les instances qui mettent en oeuvre les politiques de santé.
Favoriser les partenariats entre les structures dans leur mission de services sur les territoires (accueil, écoute, information, orientation, évaluation, coordination)
Développer les métiers intermédiaires : entre un opticien (bac+3) qui ne peut pas soigner juste évaluer et un ophtalmologiste (bac +12?) peut-on imaginer des métiers intermédiaires pour que les spécialistes se concentrent sur les besoins spécifiques liés à leur expertise ?
Développer les Services à la Personne en garantissant une qualité d’ accompagnement des personnes (durée des interventions notamment).
Il s’agit d’assurer un service de proximité en facilitant l’accès aux droits, services et prestations, favorisant ainsi l’amélioration des conditions de vie sur les plans sanitaire, social, physique et intellectuel des personnes âgées tout en les faisant bénéficier d’une offre mieux structurée sur leur bassin de vie.
Membres du groupe de travail :
Apes ; Cigales ; E2i ; Mutualité Française ; Terre de Liens ; Apreva ; Centre Social centre ville de Villeneuve d’Ascq ; Le Pas de Côté ; SEL ; Gabnor ; Scic A La Marge ; l’Union fait la ferme ; Macif ; Unsa
Comité de pilotage : APES, CRESS, RTES (animateurs de la mobilisation régionale) ;
AROFESEP, Artois Comm, Cap Solidarités, CFDT, Conseil Général 59, CFE-CGC, CGT, Chantier Ecole, Cigales, Conseil Régional, COORACE, CPCA, FO59, GABNOR, GEMA, Ville de Lille, Lille Métropole Communauté Urbaine, MRES, Mutualité Française, URIAE, URIOPSS, URSCOP, USGERES
Contributeurs :
Associations Accueil Paysan, Artisans du monde, A Petits Pas, Arcade, Down Up, les Paniers de la Mer, Collectif de l’Envie au Projet, La Chambre d’Eau, la Fabrique à Rêves
Pays Coeur de Flandres, Communauté de Communes Artois Lys, Lilas Autopartage, Région Nord-pas-de-Calais, Croc la Vie, bénévoles, étudiants
Réaffirmer notre nécessaire mobilisation et notre parole collective au sein des instances qui mettent en oeuvre les politiques de santé (ex : ARS).
Pour une amélioration raide et significative de l’état de santé des habitants de la région :
Un plan insistant sur le partenariat, une politique volontariste de santé pour tous, en concertation, territorialisé, en proximité, soucieux d’une équité territoriale.
Faire avec : la prévention c’est aussi « être attentif à l’autre », « être prévenant » : il faut intégrer dans les politiques de santé les demandes et les attentes de la population pour établir des dispositifs d’accompagnement dans lesquels les habitants sont acteurs et non uniquement bénéficiaires ou usagers.
Faire autrement : adapter la manière de mener des actions de prévention santé aux différents publics (éviter les discours moralisateurs par exemple)
La santé au travail doit être davantage prise en compte : à souligner l’action volontariste de la Région Nord-Pas-de-Calais sur ce sujet (Plan Santé au Travail du Conseil Régional).
1. une structure innovante : la SCIC à la marge
une société coopérative d’intérêt collectif (scic)
une contribution au développement local
une approche dynamique et citoyenne de la santé
des activités de communication pour…
outiller les acteurs
valoriser les initiatives
animer les échanges entre acteurs, entre territoires
favoriser les liens entre la recherche et le développement
renforcer la participation de tous dans les initiatives territoriales
La démarche :
Le projet d’intérêt collectif de à la marge contribue au développement local par une approche dynamique et citoyenne de la santé.
Il se réalise notamment à travers une activité de communication :
participant au développement de l’éducation pour la santé dans l’économie sociale et solidaire ;
valorisant l’éducation pour la santé et la promotion santé aux yeux des acteurs qui la développent et auprès des politiques publiques et des institutions territoriales ;
contribuant à l’édition de supports pédagogiques d’éducation pour la santé ;
participant et contribuant à la mise en place d’actions de mobilisation autour de l’éducation pour la santé et la promotion de la santé.
Les Mutuelles et la Mutualité : légitimes dans le domaine de la prévention et de la Promotion de la santé.
La Mutualité Française est investie dans la prévention et la promotion de la santé. Cette démarche s’inscrit dans une approche globale de la santé et privilégie l’intervention de proximité et la participation du public.
En région Nord-Pas de Calais, la Mutualité Française organise 80 actions de prévention avec ses propres équipes. Ce service est organisé en réseau et constitué de professionnels formés. Présents sur tout le territoire, ils sont au plus près des besoins des adhérents et de la population. Ils organisent par exemple toute l’année des Rencontres santé dans toute la région, en partenariat avec l’assurance maladie obligatoire, les associations, l’éducation nationale, les mairies, les collectivités locales, les centres communaux d’action sociale, les services de soins et d’accompagnement mutualistes (SSAM).
2. Associations APRIS (62) et APESAL (59) : Actions menées à l’initiative de la Mutualité Française Nord-Pas de Calais
La Mutualité Française Nord Pas de Calais est à l’origine de la création et soutient financièrement les associations APESAL (pour le Nord) et APRIS (Pour le Pas de Calais) spécifiques de prévention.
Ces 2 structures, chacune selon les spécificités de leur département, visent à organiser des actions de prévention auprès de jeunes enfants en milieux scolaires : troubles visuels, auditifs, troubles de la parole, alimentation …Au-delà du « signalement » des troubles détectés, Apris et Apesal accompagnent les enfants et leurs parents jusqu’à la résolution du problème : prise de rendez vous chez les professionnels de santé, aide administrative auprès des familles, transport, etc …
Ces actions sont menées en partenariat technique et financier avec l’Education Nationale, les Caisses d’Assurance Maladie, les Conseils Généraux.
Un exemple d’actions menées par APRIS et APESAL et soutenues par la Mutualité Française Nord-Pas de Calais : « Les troubles visuels chez l’enfant : connaître, dépister, orienter »
En France, 7 à 15% des enfants de 5 ans présentent des troubles visuels. L’acuité visuelle n’arrive à maturité que vers cet âge, mais c’est précocement que la vue doit être surveillée.
Les troubles non pris en charge peuvent entraîner des retards de développement moteur et d’acquisition de connaissances qui retentiront à terme sur l’état de santé des enfants, leur vie scolaire (apprentissage de la lecture et de l’écriture) et leur vie active d’adulte. Une correction optique ou une rééducation permettent d’améliorer la vision. Passés un certain âge, certains troubles demeurent définitifs (guérison plus aléatoire et souvent partielle). Pour préserver le capital visuel d’un enfant, il est indispensable de détecter et de corriger le plus tôt possible ses défauts visuels.
Résultats des dépistages 2008 /2009
NORD (Apesal)
Dans ce département, les tests sont réalisés par Apesal
85,58% des écoles ont été visitées
82,82% des élèves ont répondu au test
2530 enfants présentent une ou plusieurs anomalies soit 10,91%.
Plus de 2 000 enfants ont pu accéder à des soins grâce à l’action de l’association
PAS DE CALAIS
Sous l’impulsion et en coordination avec Apris les tests sont réalisés par les structures du département.
Les enfants détectés positifs sont orientés ensuite vers l’association APRIS qui organise des rendez vous chez les ophtalmologistes et suit le parcours de l’enfant (1088 rendez vous chez les ophtalmologistes ont été pris)
Suivi des dépistages, services proposés aux parents
Un dépistage est inutile si un suivi des enfants dépistés positifs n’est pas organisé.
Les associations organisent des rendez vous auprès des professionnels de santé et n’hésitent pas à organiser des relances auprès des parents lorsque les rendez vous ne sont pas honorés.
Grâce à une implication forte des Professionnels de Santé dans l’action, les délais de rendez vous obtenus sont beaucoup plus courts que la moyenne des départements concernés.
Services rendus aux parents par APRIS ou APESAL :
Orienter les parents pour une prise en charge financière accordée par les CPAM.
Informer les parents de la possibilité d’une prise de rendez-vous plus rapide chez l’ophtalmologiste.
Prendre rendez-vous chez l’ophtalmologiste choisi par les parents.
Mettre en œuvre les actions nécessaires au suivi du rendez-vous (information des parents de la date fixée par téléphone, puis par courrier ; courrier de rappel 4 jours avant la date …).
Suivre l’enfant jusqu’à l’effectivité des soins grâce au recoupement des informations reçues (ophtalmologiste et parents).
Si nécessaire, mobiliser les parents à nouveau par l’intermédiaire de la PMI.
Peut prendre rendez-vous chez l’ophtalmologiste pour un 2nd rendez-vous de contrôle ou de suivi…
3. LE BUS SANTE (Cabinet Médical Mobile Mutualiste) : une action conçue dès 2008 dans le cadre de l’accès aux soins des Picards
La Picardie subit une désertification médicale, notamment en milieu rural, ce qui en fait la région la moins bien dotée en termes de médecins généralistes et de spécialistes.
Par ailleurs, cette région est au second rang des régions métropolitaines en terme de mortalité prématurée.
C’est dans ce contexte qu’a été créé le BUS SANTE, administré par la Mutualité Française Picardie
Le Bus Santé a pour objectifs de proposer des actions de sensibilisation, de prévention, de dépistage et de repérage, principalement sur les thématiques suivantes :
Accidents cardiovasculaires, Diabète de type 2 ; Cancers du sein, colon et du col de l’utérus ; Addictions ; Vaccination
Le rôle du bus santé n’est pas curatif mais préventif
3 territoires d’actions prioritaires du bus santé ont été désignés par l’ARH et l’Assurance Maladie le Conseil Régional et la Mutualité
Les interventions sont assurées par du personnel infirmier et des médecins par conventionnement.
Le Bus Santé, peut, avec l’accord de la personne, communiquer les informations liées à son état de santé directement au médecin traitant, puis l’orienter vers une offre de soins pertinente.
Le bus est également en liens avec les Conseils Généraux pour un suivi social ou sanitaire des personnes.
Le bus intervient sur une commune en 3 demi-journées :
1ère demi-journée : Accueil de toute personne se présentant ; Repérage des facteurs de risque : glycémie, cholestérolémie, tension artérielle, IMC, information sur le médecin traitant …
Sensibilisation au dépistage organisé des cancers
Information sur les thématiques santé
2ème demi-journée : le lendemain
Accueil des personnes considérées à risque lors de la première étape et, si nécessaire, prélèvements sanguins.
3ème demi-journée : environ 10 jours plus tard
Résultats des analyses sanguines par le médecin
Information médecin traitant et ou orientation vers l’acteur de soin pertinent
Pour les personnes avérées diabétiques : cliché de fonds de l’œil
Bilan de prévention
RESULTATS 2010 : 62 communes visitées ; 332 dossiers santé créés :
67 % de personnes de 60 ans et plus
44 % de glycémie supérieure à 1.16
32 % Cholestérol sup à 1.6
78 % d’IMC sup à 25
Cette action n’est possible que dans le cadre de partenariats « étroits » : communes, départements, région, professionnels de santé des centres hospitaliers, ARS, Ordres de médecins…
4. Les services de soins et d’accompagnement mutualistes ou SSAM
Premier réseau sanitaire et social en France, les 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes apportent des réponses aux besoins de santé et de bien-être de la population :
Consultations médicales, hospitalisation, équipements optiques et auditifs, soins dentaires, analyses médicales, et également différents services d’aides aux familles, aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap sont aujourd’hui proposés par les mutuelles à tous les assurés sociaux, pour les accompagner tout au long de leur vie. Les tarifs pratiqués dans ces services garantissent un reste à charge le plus bas possible pour les adhérents. Cela a pour avantage d’influer sur les prix pratiqués par l’ensemble des professions de santé.
En développant sa présence dans les métiers du soin, du médico-social et du social, la Mutualité Française pèse de tout son poids pour faire évoluer ces services vers plus de qualité et contribuer à l’égalité territoriale d’accès aux soins.
En Nord Pas de Calais, la Mutualité Française coordonne :
46 Magasins d’optique, sous l’enseigne « Opticiens Mutualistes » ; 27 Cabinets et cliniques dentaires ; 21 Centres d’audition et d’audioprothèse ; 8 Pharmacies mutualistes ; 5 Structures et antennes d’Hospitalisation à Domicile ; 1 cabinet d’ophtalmologie ; 2 Centres de soins infirmiers ; 2 Service de Soins Infirmiers à Domicile ; 1 Hôpital de jour ; 1 Etablissement d’Hébergement pour Personne Agées Dépendantes (+1 en 2012).
Les Services de Soins et d’Accompagnement Mutualistes sont présents dans 60 villes de la région. Ils emploient plus de 800 collaborateurs et professionnels de santé.
Chaque service de santé est géré par un groupement mutualiste de proximité. Ces entreprises de l’économie sociale sont des organismes à but non lucratif.
LES FACILITÉS D’ACCÈS
L’une des caractéristiques des services mutualistes est d’assurer un service de proximité. L’offre de santé mutualiste est donc particulièrement présente dans des agglomérations de taille moyenne, dans lesquelles il existe des besoins de santé. Au critère d’accès géographique s’ajoute celui de l’accessibilité financière. Absence de dépassement d’honoraires, prestations favorisant un moindre reste à charge pour les familles, facilités de paiement sont autant d’avantages qui rendent plus accessibles à tous les soins et les équipements dans ces réseaux.
Accès aux innovations : exemple des services dentaires
PARODONTOLOGIE ET IMPLANTOLOGIE : INITIER DE NOUVEAUX ACTES
Les centres dentaires mutualistes peuvent depuis peu réaliser des actes « Hors Nomenclature ». Certains proposent donc à leurs patients de nouveaux actes bénéficiant des derniers acquis de la science et offrant souvent une alternative à d’anciens traitements.
Exemple : la pose d’un implant en lieu et place d’un bridge pour combler l’absence d’une dent, ou une greffe de gencives permettant de limiter le déchaussement des dents et donc une extraction.
PREUVES :
En Nord Pas de Calais, 3% de la population bénéficie de la CMU de base
En 2009, 5,1 % des clients du réseau optique mutualiste étaient bénéficiaires de la CMU de base, 9,35 % en soins dentaires.
Il existe un problème grandissant d’accès aux soins : aggravation de la santé publique due à la marchandisation du système de santé français : désengagement de l’Etat, désertification médicale, médecine à 2 vitesses …